Kankouran de Malick Sy
01/11/2001, Critique
On leur rase la tête et on leur coupe le prépuce : les jeunes circoncis devront passer trois mois dans le djoudjou, la case des circoncis, avant de retrouver leur mère. Mais ils ne seront plus les mêmes : ils auront appris à être homme. Systématiquement frappés et soumis à l’épreuve, ils auront appris l’endurance mais surtout ce qu’est le mal pour pouvoir affronter le monde et lui apporter plus d’humanisme.