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Stijn Coninx

Stijn Coninx

Métier : Réalisateur

Ville : Opwijk

Province : Flandre

Pays : Belgique

Email : Cliquez ici

Galerie photos

Filmographie

Niet Schieten

Niet Schieten

Réalisateur(-trice)
fiction
2018
 
Marina

Marina

Réalisateur(-trice)
fiction
2013
 
Soeur Sourire

Soeur Sourire

Réalisateur(-trice)
fiction
2009
 
To walk again

To walk again

Réalisateur(-trice)
documentaire
2006
 
Au-delà de la lune

Au-delà de la lune

Réalisateur(-trice)
fiction
2003
 
Licht

Licht

Réalisateur(-trice)
fiction
1998
 
Daens

Daens

Réalisateur(-trice)
fiction
1993
 
Portrait de Raoul Servais

Portrait de Raoul Servais

Réalisateur(-trice)
documentaire
1980
 

Le déclic...

Stijn Coninx

J'ai grandi parmi les images

Mon père étant photographe, j'ai grandi parmi les images. A toutes les fêtes d'anniversaire, on projetait des dessins animés, des films de Chaplin, de Buster Keaton, de Laurel et Hardy ou de Harry Langdon dans notre studio. Enfant, je m'intéressais à des choses totalement éclectiques: la musique, le sport, le dessin, les mouvements de jeunes, les filles et la danse. Mon amour pour la danse est devenu plus grand, mon rêve était de devenir chorégraphe. Une perspective d'avenir risquée et vague, et puis, il y a une différence entre le rêve et la réalité... De plus, ma passion pour la danse est venue trop tard. Je suivais déjà des études plus ou moins normales : scientifiques A (humanités). Jusqu'au jour où j'ai vu la Nuit américaine de François Truffaut. Voilà ce que je voulais : collaborer dans une équipe de film, me promener dans ce monde. Les émotions, ces problèmes et moments sublimes qui vont de pair avec la création d'un film, soutenues par la fantastique musique de Georges Delerue, m'ont donné le "kick". Un an plus tard, je commençais des études de réalisateur au HRITCS, à Bruxelles. La première chose qu'on nous a dite était : "Celui qui n'a rien à raconter ferait mieux de rentrer chez lui tout de suite". Cela me semblait tellement difficile à entendre que j'ai immédiatement pensé faire mes valises. Je me disais : "Bon Dieu, mais qu'est-ce que j'ai à raconter ?" Mais comme tout le monde est resté assis, j'ai pensé que je devais aussi tenter ma chance... Lors de mon premier stage sur De Witte van Sichem de Robbe de Hert, mon nouveau rêve est devenu réalité. Je me promenais sur un plateau de tournage et c'était précisément ce à quoi je m'attendais et ce que Truffaut m'avait fait sentir : le chaos, les émotions, le stress et la tentative de raconter une histoire ensemble. Novecento de Bertolucci m'a donné un nouveau coup. Jusqu'alors, Chaplin et Woody Allen étaient mes idoles et comme beaucoup d'autres, j'aimais A Clockwork Orange ou encore The Sting. En partant de ma passion pour la danse, j'ai projeté mon rêve de réalisation dans une direction musicale. De plus, Novecento m'a fait réfléchir sur la richesse du filmage, sur la combinaison de superbes images avec des émotions fortes, avec l'érotisme, la musique, la danse, l'agressivité et une incroyable interprétation. Et j'ai compris ce que voulais dire "avoir quelque chose à raconter"... Ce n'est qu'après avoir travaillé en tant qu'assistant à la réalisation sur presque vingt films que j'ai senti l'envie et le courage de raconter moi-même une histoire. Maintenant, c'est comme une drogue...

Stijn Coninx