La chair est triste, hélas
Le sexe et les Italiens, c’est une histoire compliquée, qui ne date pas d'hier. En plein milieu des années 60, le cinéaste Pasolini se transformait en « commis voyageur » pour sonder les gens de la rue sur leurs pratiques sexuelles. Armé d’un micro et d’une caméra, il provoquait le trouble, le malaise, se faisant le témoin d'une Italie dans laquelle les tabous avaient encore la peau dure. Depuis les frasques berlusconniennes, l’Italie semble moins complexée mais le machisme toujours aussi prégnant. Il suffit, pour s’en convaincre, de regarder cinq minutes de n'importe quelle émission de la Rai. Dans le contexte d’une Italie clinquante et un brin phallocrate, comment s’en sortira Gianni avec les femmes ?