Marie-Hélène Massin, à qui nous devons plusieurs documentaires dont le Bourgmestre a dit (portrait intime d'un grand nom de la politique bruxelloise, Guy Cudell), vient de terminer un long métrage dans un tout autre registre, Petites filles.
L'intimité de l'approche de ce portrait est d'autant plus personnelle qu'il s'agit de sa fille Charlotte et de ses copines Alissa, Esinam et Lucie. La réalisatrice suit les inséparables amies pendant plusieurs mois, au moment où elles passent le cap du primaire au secondaire, au moment où, de grandes du primaire, elles deviennent les petites du secondaire.
Comment vont-elles vivrent cette étape ? Sont-elles prêtes à entrer dans le monde des adultes ? Ces questions fondamentales que toute mère et tout père se posent devant leur enfant qui était encore petit, pour qui ils préparaient encore la collation du matin et du soir, et de qui, soudainement, ils vont devoir se détacher pour les laisser voler de leurs propres ailes, Marie-Hélène Massin les aborde dans son film.