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Verrouillage central de Geneviève Mersch

Publié le 15/07/2001 par Jean-Michel Vlaeminckx / Catégorie: Critique

 

On ne regarde pas un film ; on va le voir, comme un enfant vit les heurs et malheurs de Blanche-Neige. Parlons-en des contes de fées qui se penchent sur le berceau de notre inconscient avec malice, puisque c'est le sujet du dernier film de Geneviève Mersch qui nous avait déjà livré il y a six ans une perle rare : John. Dans Verrouillage central (un titre qui est un rebus pour les psy ?), Cathy (Aylin Yay, aussi juste que dans Mireille et Lucien) est une célibataire romantique, pas très nette tout de même, vous allez comprendre pourquoi. Toutes ses collègues et copines du salon de coiffure sont mariées et, qui plus est, son anniversaire tombe le jour de la Saint-Valentin. Ainsi va le hasard qui, tel l'inconscient, n'ignore pas les coïncidences. Alors... alors... et alors ? Ben, rentrée chez elle, Cathy s'emmêle les pinceaux et au lieu de prononcer l'am stram gram" fatidique, prononce "verrouillage central" devant sa tortue qui, sitôt un bisou reçu, se transforme sur les douze coups de minuit en Christophe, prince charmant de son état. Le bon heurt ? Point du tout. Le malotru abandonne Cathy dans un dancing et file avec une girl plus sexy ! Pas découragée, Cathy recommence. Un coup de dés n'abolissant pas le hasard, Roger Neckelbrouck (Serge Larivière), un Brusselaire avec un accent à couper au couteau, se présente comme le nouveau prince de la damoiselle. Cette fois, c'est elle qui s'esquive et s'offre une douzaine de tortues pour pouvoir choisir l'élu qui... Oui ? Ah non ! On vous laisse découvrir la fin qui parodie un célèbre film anglais !

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