"De l'homme à l'homme vrai, le chemin passe par l'homme fou". Michel Foucault, Histoire de la folie.
Mardi 17 juin. 15 heures. Nous arrivons à Lerneux, un village de l'Ardenne. Karine de Villers, la productrice exécutive du film, gare sa Renault 5 dans le Parc de l'Hôpital psychiatrique. Le ciel s'obscurcit, on va éviter, de justesse, l'averse qui s'annonce. Nous entrons dans la cafétéria. Manu Bonmariage y tourne l'un des derniers plans de la journée. Sur une estrade, une dizaine de personnes chantent en choeur Etoile des neiges, accompagnés par la guitare de Maddy, une animatrice. Ils ont le texte des chansons dans les mains et s'il n'y avait le regard un peu trop fixe…
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"L'amour est la seule passion qui se paye d'une monnaie qu'elle fabrique". Stendhal, Fragments divers.
On se fait une répétition?" lance Guillaume Malandrin, l'assistant. Nous sommes, au carrefour des boulevards d'Ypres et de Dixmude, à Bruxelles.
Après la coupure du déjeuner, l'équipe du Sourire des femmes reprend le travail. C'est une équipe jeune, on sent qu'ils se connaissent bien, la plupart d'entre eux ayant travaillé avec le réalisateur sur le tournage de Terre natale. Lors du plan précédent, distrait par le spectacle d'une fille à moto, la BMW d'Etienne, un jeune homme d'une vingtaine d'années, a percuté la rutilante Mercedes…
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