En ce mois d'avril, un film d'Alain Corneau qui adapte un livre d'une romancière bien de chez nous mais qui se passe aux antipodes.
Tout le miel d'Amélie
Romancière adulée depuis plus d'un lustre, notre Amélie Nothomb nationale (on a bien le droit d'en avoir une, hein M'sieu Jeunet !), n'avait encore jamais fait l'objet d'une adaptation au cinéma (1). C'est aujourd'hui chose faite pour l'un de ses romans les plus populaires. Ayant vécu ses 5 premières années au Japon, Amélie (l'héroïne du roman, largement autobiographique) en a gardé un tel émerveillement qu'une fois adulte, elle ne pense qu'à revenir s'y…
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Yippie, une histoire de cow-boys et d'indiens ! Nick est un petit garçon qui se rêve en Buffalo Bill des cours de récré, à dégommer les Peaux Rouges après l'école. En croquant ses rêves d'enfant du Far West dans les marges de ses cahiers de devoirs, Nick s'invente une autre vie, pour échapper aux quolibets de ses camarades, et aux adultes qui le toisent. Mais petit à petit, ses rêves rejoignent la réalité...
Yves Bex est sorti de la KASK il y a maintenant 10 ans, mais Desperado est son premier film d'animation d'envergure. Pour rendre au mieux l'univers fantasmé de Nick l'apprenti-shérif, Bex a choisi le cellophane et le pastel…
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Le cinéma est une écriture. Chez Hitchcock c'est tellement évident qu'il qualifiait le sujet de Mc Guffin (prétexte, gimmick) dans son célèbre ouvrage d'entretiens avec François Truffaut, un livre que tous les passionnés du 7ème art se doivent de lire. Vous y trouverez des renseignements sur Shadow of a doubt (L'Ombre d'un doute), le film préféré d'Hitchcock. Truffaut précise ce qu'était le cinéma pour Sir Alfred : "quand je dis qu'il a pratiqué le cinéma comme une religion je n'exagère pas !".
Le film
Réalisé d'après un scénario écrit par Thorton Wilder, L'Ombre d'un…
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Noir et blanc pour un plan fixe, sur un arbre et son amour éternel pour un petit bonhomme, et Dieu sait que l'amour change et prend de drôles de formes, en grandissant. L'arbre continue à donner, l'homme à prendre. De "Boom die gaf" c'est l'arbre qui donnait même sa chemise, par amour, et qui donnerait jusqu'à sa vie...
Intime, touchant dans sa simplicité, Cliff Laureys (Ritz) épure son récit comme son trait rare : douce, sécurisante, la voix de l'arbre qui se penche pour entendre les rêves et les confidences emprunte la mécanique de répétition de la fable, proposant ses pommes à vendre au marché pour quelques sous d'argent de poche,…
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"Réveillez la bête qui est en vous", disait la pub : Eric Peeters, en réalisant ce Beestig Dagje plein d'allant et de clins d'oeil tordants, semble avoir bien compris le message. En sept minutes et le triple d'animaux, il nous énumère joyeusement nos tics bestiaux en nous montrant vaches, cochons, pingouins et gorilles dans leur quotidien le plus cliché... Ce quotidien que les grammairiens (et les gardiens de zoo) ont sans doute observé pour inventer les expressions de "chaud lapin", de "malin comme un singe" et de "bonnet d'âne".
Beestig Dagje commence donc au petit matin avec nounours qui se lève, pour se terminer au coucher du soleil, quand l'homme se couche. Entre les deux, on aura vu un crocodile…
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Magré tout, le chant de la liberté
Quelque part, un bâtiment aux hauts murs de briques sales. Une file d'hommes et de femmes attendent sous la surveillance de gardes en treillis, lourdement armés. On comprend très vite qu'il s'agit de la visite des familles dans une prison de femmes. Un par un, les visiteurs entrent, entièrement soumis au caprice des ombrageux militaires. Parfois, sans raison apparente, c'est la fouille complète, voire l'exclusion. Les portes se referment, d'autres s'ouvrent les prisonnières apparaissent. Effusions, larmes, rires, sous l'oeil vigilant des matonnes. Soudain, deux femmes quittent la pièce. La prisonnière guidant la visiteuse, elles courent à…
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Dans un précédent E-Moi, Henri Ingberg, Directeur du Centre du Cinéma et Secrétaire général du Ministère de la Communauté française, s'interrogeait sur le peu de public belge se rendant en salles pour découvrir des films ayant cependant acquis une réputation internationale (webzine n°68.) Le rôle du marketing est primordial pour les majors américaines qui y consacrent la moitié du budget de leurs productions. Ce n'est guère possible en Europe, ni financièrement ni culturellement. D'où, depuis un an une initiative passionnante de Luciana Castellina, ex-présidente de la Commission Culture au Parlement européen le projet Euronet… Lire l'article
Le Groupe Socialiste d'Action et de Réflexion sur l'Audiovisuel (GSARA) n'est pas un atelier de production comme les autres : né en 1976 comme association d'Education Permanente, il s'est dès le départ donné pour objectif de travailler dans le champ de l'action sociale, en soutenant des projets d'origine associative, en participant à la réflexion sur le statut de l'image et en proposant aux demandeurs d'emploi des formations aux différentes techniques de l'image.
Plus qu'un atelier, le GSARA se présente donc comme une véritable plate-forme "d'action et de réflexion" sur tout ce qui concerne "l'audiovisuel" - une fenêtre sur le monde, ses citoyens…
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