On prend les mêmes et on recommence ! Pour son deuxième court métrage, Xavier Diskeuve ne change pas l'équipe gagnante de La chanson-Chanson : mêmes acteurs, même cadre bucolique wallon et personnages récurrents. Jacques, le protagoniste principal, ne se décidera d'ailleurs - est-ce par zèle ou par souci de lisibilité ? - à troquer l'anorak rouge qu'il porte déjà dans La chanson-Chanson qu'à la fin de ce deuxième opus. Le personnage taciturne du premier volet est donc au centre de Mon cousin Jacques. Cette fois-ci, il parle. Peu, mais il parle. Et il chante de sa propre voix dans le générique. Dans cette nouvelle aventure, toujours fermier célibataire… Lire l'article
Filmé c'est du belge le 16 février
On pourrait croire que le tout manque de rigueur, et c'est juste le contraire. Delphine Gleize est d'abord scénariste, de formation comme de vocation, et cela se sent. Le film est minutieusement écrit. Les histoires tiennent les unes aux autres par quantités de petits ressorts scénaristiques diablement futés. Il y a une symbolique, un sens , une globalité de vision. Pas de fouillis donc, mais un patchwork. Une structure qu'on est accoutumé de rencontrer en littérature, dans le roman moderne, mais qu'on voit peu au cinéma, du moins poussé à cet extrême. C'est là que Delphine Gleize ose. C'est là aussi qu'elle…
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Filme c'est du belge le 23 février
Le bruit, l'odeur et quelques étoiles - Comme à la radio.Aux abords d'une cité toulousaine, trois jeunes piquent une voiture. Une patrouille de police intervient. Dans la mêlée, un coup de feu claque et un gamin s'écroule sans vie. Les amis de la victime tentent de réclamer vérité et justice mais se heurtent à l'arrogance des policiers, qui cherchent à couvrir leur responsabilité, et à l'indifférence des politiques peu soucieux de tremper dans ce bouillon explosif. Résultat : mobilisation, répression, manifestations, interventions, occupations, barricades: 4 jours d'émeutes au quartier de la Reynerie.
Pour…
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Préface de Frédéric Sojcher et entretien avec Jean-Claude Batz
Plus que jamais le cinéma européen se réduit à une peau de chagrin dans un espace saturé par les productions de films américains. Si les années 60, première crise de l'industrie européenne, ont vu le cinéma d'outre atlantique ravir 40% des parts de marché, en 2005 la situation avoisine les 80%. Dans l'autre sens le cinéma européen représente moins de 2% de la diffusion cinématographique aux USA. Comment en est-on arrivé là ? C'est que ces films ne franchissent guère les frontières de leurs états nationaux pour conquérir l'ensemble des 25…
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La Corde de Willy Kempeneers est un film qui se tient sur une corde raide. Si on vous donne le pitch et si vous êtes fans de Willy Kempeneers, comme nous, vous constaterez qu'il n'est pas devenu, avec le passage au troisième millénaire plus optimiste qu'avant. Le monde va mal. On fonce dans un mur caché par un brouillard médiatique anesthésiant. Imaginez, dans l'opacité du monde, des survivants d'une catastrophe qui se hissent au sommet d'un immense rocher pour échapper à leur destin. Peut-on y échapper ? Bonne question auquel nous laisserons l'auteur répondre dans la chute du film. En tout cas, le groupe s'éclaircit, au fur et à mesure que le rocher…
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Cris et halètements ponctuent l'ouverture d'un film qui voit Catherine Durand, une femme perdue dans un train. Celui-ci la conduit dans la salle d'attente d'une gare d'on ne sait où. Plus moyen d'en sortir, bien que pour certains passagers la porte s'ouvre et les happent vers un dehors indéfini. Une série de voyageurs semblent attendre leur destination avec une patience résignée sous le regard vigilant d'un contrôleur qui les trie comme un médecin catalogue ses patients.
Catherine Durand, préoccupée par ses proches qui l'attendent, s'assied donc sur un banc à coté d'Alice, une adolescente qui tente de la rassurer en lui disant de fermer…
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Un homme rate son entretien d'embauche. Dans la rue, devant lui, un portefeuille bourré d'argent. Que Faire ? Nous prenons chaque jour des décisions, faisons des choix face à une alternative. Mais comment serait notre vie si nous avions pris un autre chemin ? Aurait-elle été meilleure ? Ou moins bien ? Cette question qui nous hante tous, et à laquelle nous ne pourrons jamais répondre, Vincent Bierrewaerts l'aborde au travers de cet événement : trouver un portefeuille. Si le thème du film n'est pas neuf, la manière de l'aborder est des plus originales. A chaque fois que le personnage se trouve confronté à une alternative, il se dédouble. Vincent Bierrewaerts…
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Rencontrer Vincent Bierrewaerts n'est pas une mince affaire. Vous téléphonez. "Oui ?" Lorsque le rendez-vous est fixé, vous trouvez avec votre camerawoman devant une porte qui n'a pas moins de quatre serrures ! Derrière celle-ci un homme à la voix grave vous dit d'entrer dans un capharnaüm digne de la chambre de Gaston Lagaffe. Au mur, sont épinglés des tas de dessins et de story-boards et sur une table (genre porte reposant sur des tréteaux) des ordinateurs avec palette graphique. L'antre d'un animateur surdoué qu'on distrait, pour vous, de son univers, de la bande passante de ses rêveries cinématographiques.
"Beaucoup de films m'ont marqué,…
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Après le A l'école de la Providence une école technique et professionnelle, Gérard Preszow s'est intéressé, complétant son portrait du monde scolaire aux aventures et mésaventures d'une école où les enfants de toutes origines socioculturelles apprennent à vivre ensemble.Deuxième partie d'une sorte de diptyque, A l'école 13 (produit par le Gsara) se penche sur une école primaire de quatre cents élèves, en apparence sans histoires, avec comme objectif de ''mettre en images des questions'' introduit Gérard Preszow.
''Au départ, cette école, apparemment ordinaire, posait donc un…
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Le Pont brûlé (Verbrande Brug), premier long métrage de fiction de Guido Henderickx marque un tournant dans le cours du cinéma flamand. D'une part à cause de l'éclosion de " Fugitive Cinéma " regroupant de jeunes cinéastes contestataires (Robbe de Hert, Patrick Le Bon, Guido Henderickx) qui refusent de filmer des adaptations littéraires (le fond de commerce du cinéma flamand des années 70.) D'autre part, à cause, de la collaboration nouvelle entre les communautés flamandes et française. Ce n'est donc pas un hasard si Jacqueline Pierreux est la co-productrice du film ou si Eliane Du Bois et Michelle Macquet ont monté le film.
Commençons…
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Les films belges trouvent un public à l'étranger, en France ou en Italie, pas chez nous. Pourquoi ? Manque de promotion ? De salles ? Le cinéma de genre qui peut être un cinéma d'auteur est-il une solution ? Le numérique en est-il une autre en baissant les coûts de production, à terme ? Pourquoi l'Europe, qui a un potentiel de 600 millions de spectateurs, ne fait-elle pas circuler davantage ses films ? Le système des quotas qui a boosté le cinéma coréen est-il une solution ? Ces questions nous les avons posées à Henry Ingberg, Directeur du Centre du Cinéma et Secrétaire Général de la Communauté française de Belgique. Entretien.
Cinergie…
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Nous avons rencontré Benivsa Berivan au Botanique, un samedi de décembre. Son premier court métrage de fiction, La Mélodie du Petit Château, venait d'être présenté hors compétition au Festival du Cinéma Méditerranéen : "Participer au Méditerranéen, c'est vraiment pour le plaisir d'y être, de voir mon film projeté, de faire des rencontres." nous raconte Berivan - tout le monde l'appelle comme ça - qui est arrivé en Belgique il y a 7 ans. La passion pour le cinéma existait déjà auparavant : "je croyais que le cinéma serait la meilleure façon de m'exprimer" et c'est à l'INRACI qu'elle… Lire l'article
On a découvert Damien Chemin grâce à Comptine, un court métrage qui nous avait étonné par le suspense permanent que le réalisateur entretien dans son récit avec un imperceptible décalage du vraisemblable. Tout semble banal mais Damien Chemin nous suggère, avec une économie de moyens, que tout peut basculer d'un moment à l'autre, que l'anormal est au cœur du normal. La bande son très travaillée ajoutant une bouffée d'angoisse à un cadre dont on ne sait trop ce qu'il cache. Une baby-sitter découvrant que le bébé qu'elle est censée garder est une poupée. La chute est aussi ambiguë que le film. Dès lors… Lire l'article
A la fin de l'année 2004 Gaëtan Cardella, réalisateur et producteur nous a fait parvenir une lettre ouverte intitulée Le malaise de l'audiovisuel en Belgique (vous la trouverez sur son blog : http ://arcoma-films.skynetblogs.be. qui nous a interpellée. Nous y avons trouvé des choses intéressantes et d'autres qui l'étaient moins.
D'accord sur le support numérique. Une mutation dans la chaîne du cinéma qui va permettre de tourner en HD-Cam et de projeter les films en salles ou de les diffuser en DVD, à la vente ou à la location (voir nos dossiers consacrés à la chaîne du cinéma numérique). Pour des pays ayant un budget cinéma réduit…
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Devenu une figure emblématique de la culture belge, Raoul Servais n'a eu de cesse de se réinventer, et de pousser l'animation dans ses retranchements, au cours d'une carrière qui se trouve aujourd'hui résumée dans une indispensable "Intégrale des Courts Métrages". Fort d'une carrière de plus de quarante ans, Raoul Servais reste une personnalité pleine de projets et d'envies, un homme charismatique, poli et blagueur avec qui nous avons remonté le fil du temps.
C'est par l'entremise de son père - qui possédait un projecteur et organisait des séances tous les dimanches pour son fils - et du facétieux Félix le Chat, que le petit Raoul va être confronté…
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