Jonathan Zaccaï, rôle principal de Je te survivrai, le premier long métrage de Sylvestre Sbille. Une comédie noire, qui a logiquement suscité la curiosité de Cinergie.
Pauvre Sylvestre Sbille ! À peine quelques jours avant de débuter la plus belle aventure de sa carrière, le réalisateur a été confronté au pire : le forfait – sur blessure domestique ! – de son interprète principal, Renaud Rutten. Branle-bas de combat (alors) pour lui et ses producteurs, puisque pour des raisons logistiques, financières et surtout météorologiques, le film ne pouvait se tourner en hiver. Un plan B a donc dû être trouvé.
Survient alors un incroyable coup de chance :…
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Un webdocumentaire parmi les meilleurs du moment !
Initié grâce aux rushes du film Quand je serai dictateur (de Yaël André) et à l’aide au développement attribué en 2010 lors du premier appel à projets webdoc lancé par le Cabinet de la Ministre Fadila Laanan, SYNAPS vient d’aboutir et est officiellement diffusé depuis ce premier mai sur ARTE Creative.
synaps.arte.tv
Entretemps, nous pouvons résumer l’aventure par deux mots : QUEL BOULOT !
À partir d’images de famille de films Super 8 trouvées, prêtées ou données, Yaël André conçoit une bibliothèque d’archives mémorielles qui parlent à chacun…
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Un film-univers ou les mondes de Yaël André
Il est des films inclassables, uniques presque démesurés qui déboulent un jour dans nos vies et s’y installent pour ne plus nous quitter. Des films qui nous touchent et nous travaillent, nous émeuvent et nous changent. Mais surtout, des films qui, par leur façon, leur style, en un mot leur écriture, nous ouvrent des chemins, tracent des pistes loin du conforme et du connu, nous donnant à respirer l’air des cimes, les vertiges des abîmes, la liberté aventureuse des océans.
Quand je serai dictateur, le dernier film de Yaël André, est certainement de ceux-là, et ce n’est pas peu dire. Avec une passion contagieuse pour le cinéma…
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Déjanté, coloré et sanglant, le court métrage de Manuel Janssens a fait mourir de rire, à défaut de faire peur, toute la salle du BIFFF.
Il y a deux types de films au Festival du film fantastique de Bruxelles : d’une part, les drames psychologiques fantastiques, d’autre part, les films qui sacralisent le gore et l’excès, type giallo. Il n’est pas toujours facile de reconnaître les qualités cinématographiques des films de la seconde catégorie, car beaucoup sont faits pour répondre au plaisir sanguinaire d’un certain public. Pourtant, chaque année, quelques-uns se détachent des autres par leurs qualités. C’est le cas du film de Manuel Janssens, élève…
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La revue en version PDF.
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Pour les férus de photographie, le nom de Lucien Hervé est indissociable de celui d’un des plus grands architectes du XXe siècle, Le Corbusier. Si les deux hommes ont, en effet, partagé une entente artistique évidente, le travail d’Hervé ne se résume pas à exalter avec brio la dimension plastique et spatiale des édifices de l’architecte.
C’est à une rencontre à la fois intime, émouvante, et pudique que nous convie le cinéaste belge Gerrit Messiaen avec son documentaire Lucien Hervé, photographe malgré lui qui sera projeté au Studio 5 à Flagey, au mois de mai et juin.
« Si en 5 mots, tu devais définir ton travail, et plus particulièrement…
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Illustration Gwendoline Clossais
Une jeune fille est étendue sur la pelouse sous un arbre, les yeux fermés, un appareil auditif dans l’oreille. Le bourdonnement ambiant semble nous préciser son état de perception intérieure. Lorsqu’un bruit plus distinct l’interpelle, elle en est surprise, et, inquiète, se confie à sa maman. Elles échangent alors quelques signes dessinés par leurs mains et bouches. Hannah est sourde et muette. Plutôt solitaire, elle a un besoin quasi exclusif d’affection et une sensibilité peu commune. Attirée par le fonctionnement sociétal des abeilles, il lui semble qu’elles tentent de communiquer avec elle. Peu à peu, elle distingue des messages…
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Avec le cœur au bord des yeux
Si vous n'avez pas pu voir en salles le dernier film de Marion Hänsel, rattrapez-vous avec le DVD proposé par Cinéart et Twin Pics! Saisissez l'occasion de découvrir cette comédie douce-amère pleine de qualités, un film étonnant à plus d'un titre. Pour ceux que rebutent ordinairement les choix austères d'une réalisatrice réputée pour aimer les sujets difficiles, ce film plus léger est peut-être une chance de découvrir le travail d'une des plus grandes cinéastes belges contemporaines: sa rigueur, son goût de la belle image et du beau son, la subtilité de ses dialogues et de sa direction d'acteurs, la…
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En ouverture du cycle des courts métrages belges au BIFFF le 11 avril, le film de Vincent Smitz a placé la barre haut pour la sélection des 14 films présentés. Réinvention des codes du film d’horreur, ce court métrage en avant-première mondiale démontre, en un tournemain, qu’il est possible de faire de bons films de genre en Belgique. Intelligent et bien mené, Babysitting Story, a surpris aussi bien le geek fana de film d’horreur que le spectateur moins averti.
« Ecoute Vincent, ce n’est pas un problème d’écriture, mais tout ce qui est film de genre, fantastique, science-fiction etc, on ne produit pas1 ! » Le jugement de la Commission semblait catégorique…
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Comme à Ostende, un moyen métrage jeté comme un coup de dé, vibrant et vivant de toutes ses scènes au Festival de Namur. Depuis, Delphine Lehericey a réalisé deux documentaires remarqués dont Les Arbitres, un étonnant plongeon dans la vie mouvementée de ceux qui font la pluie et le beau temps – et non sans risques - des terrains de foot. Puppy Love, son nouveau long métrage, est sélectionné au prestigieux Festival International de San Sebastián où il a été chaleureusement accueilli par une salle comble de jeunes adolescents. Et si par hasard on n' était pas en Espagne, on pouvait filer à Zurich le découvrir avant son passage quelques jours plus… Lire l'article
Marianne Sluszny, réalisatrice et romancière, nous parle de la guerre 14-18 au travers d'un documentaire diffusé sur la Une ce dimanche 18 mai, "14-18 : l'Histoire belge" et d'un recueil de nouvelles intitulé "Un bouquet de coquelicots". Lire l'article
Au printemps, le Festival Anima ramène chez nous le meilleur de l’animation et, en guise d’apéritif, avec les crocus, arrive un DVD compilant le best of de l’édition précédente. Ce DVD est le 9e de la série et contient 10 courts métrages. Cinq sont extraits du palmarès de la compétition internationale, trois sont issus du palmarès de la compétition belge et deux représentent les coups de cœur des organisateurs.
Côté belge, on a le plaisir de retrouver Oh Willy, prix SACD mais aussi prix Cinergie. Le film d’Emma De Swaef et Marc J. Roels, avec ses personnages pelucheux, ses décors soignés et son étrange et émouvante histoire de retour…
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O'Brother
Très coté aux USA après le succès de son second long métrage Ne le dis à personne, Guillaume Canet traverse l'Atlantique et atterrit au cœur de "La Grosse Pomme" dans les seventies. Co-écrit avec James Gray, cette adaptation des Liens du sang de Jacques Maillot - dans lequel jouait Canet - aurait pu être un polar haletant. Le pari n'est hélas pas tenu.
New York, 1974. Chris (Clive Owen) sort de prison après douze ans. Il est accueilli par sa famille, et notamment son cadet, Frank (Billy Crudup), devenu un flic réputé. Bien que rivaux depuis l'enfance, Frank soutient son aîné dans sa réinsertion et l'aide à renouer avec sa femme Monica…
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Avec un titre pareil, une histoire aussi dingue qu'un comédien qui joue les morts dans les reconstitutions policières, et une telle tête de gondole, le merveilleux et hilarant François Damiens toujours aussi tendre et à côté de la plaque, on s'attendait à une comédie farfelue et fantaisiste façon Pascal Thomas, Pierre Salvadori ou version totalement barrée, à la Serge Bozon. Mais c'était sans compter avec le palmarès de Jean-Paul Salomé à qui l'on doit un bon nombre de films très ambitieux et relativement insipides comme Belphégor, ou l'Arsène Lupin avec Romain Duris. Alors, sans réelle surprise, Je fais le mort s'avère…
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Sur le tournage de "Je te survivrai", le premier long métrage de Sylvestre Sbille. Une comédie noire au fond d'un puits.
Pauvre Sylvestre Sbille ! À peine quelques jours avant de débuter la plus belle aventure de sa carrière, le réalisateur a été confronté au pire : le forfait – sur blessure domestique ! – de son interprète principal, Renaud Rutten. Branle-bas de combat (alors) pour lui et ses producteurs, puisque pour des raisons logistiques, financières et surtout météorologiques, le film ne pouvait se tourner en hiver. Un plan B a donc dû être trouvé.
Survient alors un incroyable coup de chance : Sbille réussit à (re)mettre la main sur son tout…
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