En juin 2017, la Fédération Wallonie-Bruxelles organisait l'Opération "50/50, Cinquante ans de cinéma belge, Cinquante ans de découvertes" qui mettait à l’honneur 50 films marquants de l’histoire du cinéma belge francophone. Ces films sont ressortis en salle pendant toute une année et de nombreux entretiens ont été réalisés avec leurs auteurs. Le site internet qui se consacrait à cette grande opération n'étant plus en activité, Cinergie.be a la joie de pouvoir aujourd'hui proposer et conserver tous ces entretiens passionnants où une grande partie de la mémoire du cinéma belge se donne à lire.
Elle passe sa petite…
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Yaël André est une cinéaste qu’on ne désire pas qualifier. Non par la tendance fainéante du lundi ou vendredi matin, ni même à cause du goût trop prononcé par les contemporains à enfermer les gens dans des cases, mais bien par le souci tout particulier accordé à la liberté, celle de faire circuler librement des images.
En dictatrice avisée et bienveillante, Yaël André est à la fois une cinéaste qui expérimente et une exploratrice de lieux, de gens, d’images. Aujourd’hui, elle nous parle de tout cela, mais aussi de ses films et de leurs fabrications artisanales.
Sarah Semana a rencontré la cinéaste pour nous. Elles se sont entretenues sur sa vie, son oeuvre et sa conception du cinéma.
C'est une réalisation de Sarah Semana et Bertrand Gevart et mis en musique par Alain Cabaux.
Ce premier épisode des Glaneuses est une production de Cinergie.be, en partenariat avec Radio Campus et le Centre de l'Audiovisuel Bruxellois (CBA), aidé par la Cinémathèque de la FWB.
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Un hédonisme solaire et féminin
Étonnante aventure que celle de ces Filles en orange, dernier film de Yaël André et sa première fiction. Dès le départ, un vent de douce folie porte son projet, gonflant ses voiles d'imaginaire rebelle, l'emportant en des mers inconnues où les aurores ont cette beauté indomptée d'une première fois.
Exploratrice sans boussole de cette liberté du cinéma, Yaël André veut filmer en toute indépendance. Pour se faire, elle invente un mode de production original, le film par souscription et se dote de plus d'une centaine de producteurs qui lui assure ainsi une base financière. Refusant la pratique sécurisante des…
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Féline sédition
Qui n'a pas en mémoire cette image, un rien comique, de ces dames d'un certain âge (et qui parfois sont des hommes), les bras chargés de petits pots de pâtées diverses, et qui s'en vont nourrir les chats errants de leur quartier avec une détermination toute empreinte de générosité ?Quoi de plus banal, quoi de plus courant que ces silhouettes charitables et cocasses tout à la fois ? Et pourtant... Elles signalent, à qui sait y voir, un aspect de notre société qui, si on l'interroge avec suffisamment d'à propos, peut nous conduire à d'incroyables découvertes.
Chats errants, le nouveau film de Yaël André, réussit…
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Un webdocumentaire parmi les meilleurs du moment !
Initié grâce aux rushes du film Quand je serai dictateur (de Yaël André) et à l’aide au développement attribué en 2010 lors du premier appel à projets webdoc lancé par le Cabinet de la Ministre Fadila Laanan, SYNAPS vient d’aboutir et est officiellement diffusé depuis ce premier mai sur ARTE Creative.
synaps.arte.tv
Entretemps, nous pouvons résumer l’aventure par deux mots : QUEL BOULOT !
À partir d’images de famille de films Super 8 trouvées, prêtées ou données, Yaël André conçoit une bibliothèque d’archives mémorielles qui parlent à chacun…
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Un film-univers ou les mondes de Yaël André
Il est des films inclassables, uniques presque démesurés qui déboulent un jour dans nos vies et s’y installent pour ne plus nous quitter. Des films qui nous touchent et nous travaillent, nous émeuvent et nous changent. Mais surtout, des films qui, par leur façon, leur style, en un mot leur écriture, nous ouvrent des chemins, tracent des pistes loin du conforme et du connu, nous donnant à respirer l’air des cimes, les vertiges des abîmes, la liberté aventureuse des océans.
Quand je serai dictateur, le dernier film de Yaël André, est certainement de ceux-là, et ce n’est pas peu dire. Avec une passion contagieuse pour le cinéma…
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Histoires d'eau
Durant les mois d'octobre et novembre de cette année, l'exposition « Je me souviens » (titre provisoire) a investit quelques lieux publics du quartier des Marolles à Bruxelles, proposant à une vingtaine d'artistes de créer, en s'inspirant d'un patrimoine architectural chargé d'histoire, des oeuvres autour d'un thème commun : la mémoire. S'inspirant du livre de Joe Brainard « I remember » l'exposition voulait, entre autres, réactiver la portée du souvenir en l'inscrivant ludiquement dans notre réalité quotidienne. C'est à cette occasion que Yaël André a campé…
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Amours singulières
Des amis, une caméra, du temps pour être ensemble : le cinéma. C'est aussi simple que cela. Cinéma artisanal, cinéma sans budget, Histoires d'amour de Yaël André naît d'une simplicité aussi lumineuse et s'y love, l'habite et s'en nourrit jusqu'au plaisir.
Yaël André a demandé à quelques-uns de ses amis de raconter, face à la caméra, l'histoire d'une déclaration d'amour qui leur était personnelle et touchait à l'intime d'une émotion. Et elle a joué son cinéma entre cette intimité d'une déclaration d'amour passée et l'intimité…
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