Le mur de Taniparla de Dominique Berger
01/12/2000, Critique
En 1999, un groupe d'observateurs des droits de l'Homme, parmi lesquels Dominique Berger, séjourne à Taniperla. Ce village du Chiapas, composé à plus de 70% d'Indiens zapatistes, est sous la surveillance permanente de l'armée mexicaine. Pour l'inauguration du local du Comité autonome zapatiste, les Indiens réalisent une peinture murale évoquant la vie et la philosophie de leur communauté. A peine achevée, cette oeuvre naïve et colorée est aussitôt détruite par les militaires. Depuis, elle est devenue un symbole de résistance mondialement connu.