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Ivresse d'une oasis, un film de Hachimiya Ahamada

Publié le 18/05/2011 / Catégorie: Entrevue

Hachimiya Ahamada : Quand j’ai fait mes premiers pas cinématographiques au sein de cet atelier qui s’appelait « l’Ecole de la rue ». On faisait des petits portraits documentaires des habitants de nos quartiers, et j’adorais les échanges qu’il y avait avant et pendant le film. Comme j’aimais bien tenir la caméra, j’ai eu envie de continuer à partager ces échanges. Etant plutôt timide, la caméra me permet de m’exprimer et de casser cette timidité. Je me sentais plus d’affinités avec le documentaire qu’avec la fiction. Même au sein de l’INSAS, les exercices qu’on faisait étaient plutôt tournés vers le documentaire. En 3ème année, j’avais travaillé sur un sujet qui était le mariage arrangé au sein de la communauté comorienne sous forme de docu-fiction. Pour mon travail de fin d’études, je me suis aussi dirigée vers le documentaire parce que je ne me sentais pas à l’aise pour diriger une équipe. Ce qui était important pour moi, c’était de pouvoir rencontrer des gens et de partager ensuite ce que je pouvais obtenir à travers mes images. Je suis plus à l’aise  dans le travail sur le réel que de le manipuler ou créer quelque chose de superficiel. En fait, ce qui m'importe le plus c'est mon sujet, les Comores. Et comme il n’y a pas d’acteurs là-bas et que le cinéma n’existe pas, je suis donc obligée de travailler sur le terrain du réel.

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