Mon beau miroir
Un beau jour (ou peut-être une nuit), Julie (Caroline Lambert) trouve un colis sur le pas de sa porte. Elle le déballe et trouve un miroir ancien avec ce message : « Après trois ans ensemble, je ne pouvais t’offrir de plus beau cadeau. David. » Mais quel est cet étrange miroir qui ne reflète absolument rien ?
C’est seulement en pleine nuit, alors que Julie est en train de vérifier le nombre de vues que ses dernières photos ont suscitées sur Facebook, que le miroir prend vie. Mais il reflète à la jeune femme des choses qui n’existent pas « du bon côté ». Une présence maléfique est-elle à l’œuvre à l’intérieur de l’objet ? Des ombres et des râles inquiétants s’échappent de ce « cadeau » empoisonné que Julie va tenter de détruire, en vain.
À l’instar de ces nombreux courts-métrages horrifiques de qualité diverse qui pullulent sur YouTube et sur d’autres plateformes, Julia, fortement influencé par le cinéma d’horreur japonais, gagnerait sans doute à être adapté en long-métrage afin de développer ses thématiques, notamment celle de la vanité de l’héroïne.
Filmé avec élégance, Julia parvient en un temps record à semer la terreur. Ce petit film capte l’attention grâce à l’excellente prestation, quasi-muette, de Caroline Lambert dans la peau de cette jeune femme absolument terrifiée, dindon d’une farce particulièrement macabre et violente.
En compétition au BSFF :https://bsff.be/programme/edition-2020/competition-nationale/
