L'AAAPA (Association des Ateliers d'Accueil, d'École et de Production) a sélectionné une série de courts-métrages féministes de ses Ateliers et vous propose de découvrir, en présence des cinéastes, de l'animation, du documentaire, de l'expérimental et du clip le mardi 12 mars à 19h au cinéma Aventure.
Courts-métrages féministes des ateliers de production
Au programme:
Les marrons glacés de Delphine Hermans et Michel Vandam.
Une vieille dame déambule en râlant dans un hôpital à la recherche de sa chambre. Elle croise une jeune femme enceinte jusqu'aux yeux, l'ignore. Petit à petit, alors qu'elle tourne en rond, des images du passé surgissent. Elle croise la jeune femme, encore. Puis encore. Alors Madame où est ma chambre décide à nouveau de sa vie.
Silence s'il vous plaît de Aude Verbiguié-Soum.
Dans les écoles de cinéma, sur un plateau de tournage, lors de la diffusion de leur film: les injustices, le sexisme bienveillant, les discriminations. Comment elles ont décidé d’agir, ou pourquoi n’ont-elles pas pu réagir ?
Sixtine de Ludmila Bergeon et Etienne Barrère
Sixtine à 19 ans et veut se faire stériliser. Pour entamer les démarches, elle doit écrire une lettre à l’enfant qu’elle n’aura jamais et remettre en question ses convictions les plus profondes.
Nous somems tous des salopes qui avortent, film collectif
Début 2019, Ecolo et le PS présentent une proposition de loi qui dépénalise et assouplit les conditions de l’avortement. Le projet de loi prévoit une augmentation du délai d’interruption de grossesse de 12 à 18 semaines ; un délai minimal de réflexion obligatoire à 2 jours (et non plus de 6 jours) ; une suppression des sanctions pénales à la fois pour les femmes et les médecins si l’ IVG est pratiquée hors des conditions prévues par la loi (l’IVG est soumise aux mêmes dispositions que tout acte médical).
Vivre de Lou de Pontavice
Angèle pratique le pole dance. Avec la pandémie, des angoisses remontent à la surface et elle change profondément sa façon de danser. Ses performances deviennent plus sombres, plus agressives mais aussi plus intérieures et plus vivantes.
Misère sexuelle de Ingrid Heiderscheidt
Un hymne à la reprise en main des territoires urbains par les femmes. Bruxelles. Dans certains quartiers de la ville, les femmes connaissent très bien un phénomène répandu ici comme ailleurs : elles attirent les regards, même si elles ne le souhaitent pas, puis s’ensuivent les remarques, les propositions, les « compliments », et finalement les insultes. Le film met en scène 4 situations : dans une cité, dans un ascenseur, devant un distributeur automatique et dans un commerce.