Métier : Réalisateur(-trice)
Ville : 1050 Bruxelles
Province : Bruxelles-Capitale
Pays : Belgique
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Le tout premier film que j’ai vu en salle, c’était "Crin-Blanc". Un cheval au galop dans les
marécages de Camargue. Ensuite, ce fut "Le Pont de la Rivière Kwaï" avec Alec Guinness en
colonel borné. La beauté et le courage aveugle sont pour moi les deux ingrédients majeurs de
la réalisation d’un film de fiction. J’ai eu le bonheur d’en réaliser deux. Ils ont en commun
d’avoir coûté très peu d’argent tout en se donnant des airs de grosses productions.
"Honeymoon" a été tourné au Tchad. Le deuxième long-métrage "Le Paradis Terrestre"
navigue dans les grandes longueurs, sous pavillon américain, avec une durée de 158 minutes.
« Faire le plus avec le moins » « Frappez et l’on vous ouvrira » sont les deux préceptes qui
m’ont soutenu tout au long des cinq années consacrées à produire et réaliser ces deux films.
Leur écriture remonte à la nuit des temps et s’est étalée sur de longues années passées aussi
non à attendre des subsides mais à me demander si j’étais capable de les réaliser. C’est chose
faite et ces deux films sont absolument remarquables. Je ne désespère pas de rencontrer un
distributeur intelligent qui se rendra compte qu’il tient là deux pépites intemporelles et donc
nécessairement immortelles et programmables jusqu’à la fin du monde qui est proche.
Le pitch de "Honeymoon" est très simple. Un couple tombe en panne dans le désert, installe un
campement et reçoit des visites. Chacun des visiteurs convoite quelque chose : la tente, le
domestique, les bijoux, la voiture, l’épouse... Mais, au final, c’est à la mort du couple que
conspirent les visiteurs.
Le pitch du deuxième film "Le Paradis Terrestre" est encore plus simple. Sur le terrain
qu’elle possède non loin d’Avignon, une famille retrouve l’Arbre originel, l’Arbre de la
Connaissance du Bien et du Mal. Personne n’est d’accord sur la façon de gérer la découverte.
Et le Paradis devient l’Enfer...
En guise de conclusion, voici les maîtres-mots de ces deux fictions, décalées, poétiques,
absurdes et surréalistes 1°« Love is absurdity… absurdity is love » 2°« Seul le faux est vrai »