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Dossier : L’Envers du court

Publié le 11/10/2007 par Jean-Michel Vlaeminckx et Katia Bayer / Catégorie: Dossier

 

 

En septembre, le webzine s’intéressait aux programmateurs de courts affiliés à France 2, France 3, ARTE et TV 5. Ce mois-ci, place belge à la nouvelle émission mensuelle de la RTBF dédiée au format adoré au 19F, Avenue des Arts. Bobines étiquetées, quatuor de caméras, présentateur blagueur, duo de fauteuils, top générique : L’Envers de l’Ecran ? Non, L’Envers du court…

À la veille de l’ouverture du FIFF, le cinéma s’avançait déjà à Namur. À quelques mètres pluvieux du Caméo et de l’Eldorado, la Brasserie Henry (3, Place saint Aubin) accueillait les premiers enregistrements de l’émission L’Envers du court. Face à la caméra et à Philippe Reynaert, Arnaud Demuynck, Serge Mirzabekiantz, Marco Zagaglia et Géraldine Doignon ont ainsi pu bénéficier successivement du fauteuil de l’interviewé pour présenter leur film respectif.

Exit Tout Court ? Jusqu’ici, le magazine du court était identifiable dans la grille de la RTBF mais ne disposait d’aucune mise en perspective hormis pendant les Nuits du court sur la Deux. Ces quatre premières mises en boîte devraient, dès lors, retenir l’attention parce que comme le précise son présentateur, il s’agit de « vrais réalisateurs et de vrais films ». Heureusement pour eux : chez nous, il n’y a guère que les festivals, la presse spécialisée (dont Cinergie) et une partie des spectateurs, certes en accroissement, pour soutenir activement ce message. Gageons qu’une diffusion régulière (un dimanche par mois vers 22h30) accompagnée d’une interview en plateau ne devrait pas manquer d'avoir des conséquences positives sur la promotion et la visibilité des courts ainsi que sur la connaissance du travail de leurs auteurs. En tout cas, pour les premiers enregistrements, un chouette éclectisme se ressentait déjà au niveau des genres, des personnalités, des durées et des parcours. C’est aussi ça, le court métrage.

- Les réactions des quatre premiers invités