Du plaisir de faire un film... et de l'ennui de le voir
Elle est très marrante cette Confrérie des larmes. Tout un pataquès autour de valises à transporter qu'il est absolument interdit d'ouvrir et qui s'avèrent aussi vides que la boîte de Pandore... Sauf qu'à la fin du film, il n'y a pas d'espoir qui court dans le monde (Ou si ? Les méchants sont arrêtés ! Pardon, on n'avait pas compris !) En tous cas, si depuis Barbe-Bleue, et Eve avant lui, on le sait, l'interdit provoque toujours la même chose chez les enfants : le désir de la transgression, ici, il fait bien de transgresser, Gabriel Chevalier (oui, le nom de ce flic déchu est un peu redondant, mais c'est un peu le problème du film où rien ne semble jamais trop redondant pour son réalisateur), car, grâce à une enquête menée solo - presque... il y a une belle, évidemment - sur un rythme trépidant, il va retrouver, au bout du chemin, sa dignité bafouée...
En tous cas, ce que sœur Anne voit venir, - (pardon, c'était trop facile, mais pourquoi s'en priver dans de telles circonstances ?) - c'est tout simplement... un gros bide.