Matagalpa de Stephane Bergmans
Que quelqu’un sonne à votre porte un soir de semaine ou le week-end alors que vous vaquer calmement, ou de manière trépidante (c’est selon), à vos occupations et que justement, vous n’attendez personne, ça doit vous parler ça, non ? NON ? Allez ! Citez-moi dix associations caritatives en une minute. Il y en a à ne plus savoir où donner de la tête et du portefeuille. Quand il ne s’agit pas d’apposer un joli autographe au bas d’une succession d’autres jolis autographes… Signez une pétition ! Ce n’est pas pour ce que coûte l’encre d’un bic ou le temps que ça prend.
C’est qu’il y en a, des causes perdues ou désespérées, des catastrophes ponctuelles ou d’autres quasi-permanentes. Notre confort quotidien est bousculé régulièrement par des interpellations de tous genres aux objectifs et destinations tantôt méconnus tantôt surmédiatisés. Pas facile de faire le tri. Pas simple non plus de s’y retrouver. On ne peut pas être partout.
Mais voilà, il y a conscience et conscience. Celle qui, paresseuse, nous accorde le répit du bienheureux satisfait d’ « y » avoir pensé un instant et d’y avoir contribué de sa petite pierre (d’un granulat 7/14 comme dirait mon jardinier) à son édifice et l’autre, plus proactive, qui nous conduit à prendre notre petite part d’influence pour faire battre les ailes du papillon.
Illustration : Gwendoline Clossais