Date de sortie : 1998
Pays : Belgique
Genre : documentaire
Durée : 26'
Images : André Goldberg, Stéphane Fefer, Alain Bertrand
Son : Vincent Sommers
Montage : Pierre Van Thienen
Musique originale : Jano Buchem
Contrebasse : Jano Buchem
Saxophone : Fabrizio Cassol
Bruitage : Philippe Van Leer
Mixage : Peter Soldan (Studio Dada)
Production : Alain Bertrand (Arizona) & André Goldberg (l’image latente asbl)
L’art de Jean-François Octave est éminemment contemporain puisqu’il nous parle de notre vie de tous les jours, et c’est en cela qu’il nous touche spontanément. Nul ne sait où se situe la limite entre l’art et la vie, le vrai et le faux, dans son travail; tant il nourrit son art de sa vie, dans un patchwork de mots slogans et d’images symboles chocs. Son œuvre poursuit la ligne tracée par les artistes Pop art des années 60 en détournant les images de masse produites par notre société du signe et du spectacle. L’usage intensif des clichés est toutefois conjugué à un propos personnel, qui peut aller de la pudeur à l’exhibitionnisme. Son travail est tout à la fois un journal intime (son diary), alimenté de rencontres et de curiosité, et un kaléidoscope des actualités mondaines, futiles ou graves. Il touche du doigt avec sensibilité et intelligence ce qui nous émeut le plus directement : les petits faits vrais de la vie quotidienne, l’intimité, la mort, le sexe, l’imaginaire, l’identité, etc.
Le film le suit dans ce qui pourrait être la journée type d’un artiste de la fin du XXème siècle.