Le grondement sourd et hypnotique du moteur d’un autobus résonne. La voix du réalisateur nous entraîne dans son monologue intérieur. Nous roulons vers Prijedor en Bosnie, sa ville natale, qui est aussi le lieu de ses incessants départs. Mais avant d’y parvenir, il faut d’abord appréhender le départ comme un espace dans lequel nous pouvons grandir et renaître.