59 projets de films aidés lors de la 3e session 2022 de la Commission du Cinéma

4 longs métrages d’initiative belge francophone sont soutenus à la production.

Après Nos batailles, Guillaume Senez relate, dans Une part manquante, l’histoire d’un homme croisant sa fille qu’il n’a pas revu depuis des années, sur fond de combat pour la garde alternée au Japon.

Avec Nino dans la nuit, Laurent Micheli dresse une chronique de jeunesse sur Nino et ses compagnons de galère, dans leur quotidien fait de petits boulots mal payés, de soirées tournant parfois mal et de drogues en tout genre. 

Dans Le jour qui vient, Manon Coubia suit les aventures professionnelles et personnelles d’une glaciologue, Doria, alors qu’un pan d’une montagne mythique vient de s’écrouler au-dessus de Chamonix. 

Enfin, dans L’âge mûr, Jean-Benoît Ugeux narre les déboires de la relation entre un architecte, Ludovic, sa moitié Nathalie et la fille aînée de cette dernière. 

6 productions d'initiative flamande ou étrangère reçoivent une aide à la production. 

Du côté international, on retrouve notamment Xavier Legrand (Jusqu’à la garde) pour un thriller familial dans Le successeur : le nouveau directeur artistique d’une maison de Haute Couture française retourne dans son Québec natal en raison du décès de son père, loin d’imaginer ce qui l'attend. 

Vasilis Kekatos suit, dans Our wildest days, le voyage de Chloé à travers une Grèce fracassée, dans lequel elle va voler, rêver, tomber amoureuse... et grandir.

Dans Planète B d’Aude Léa Rapin, une jeune femme se réveille dans mon monde totalement inconnu après avoir reçu un tir de flash-ball dans l’œil. 

Le projet flamand Foley man de Frank Van Passel, dont l’action se situe à Bruxelles pendant la seconde guerre mondiale, est également soutenu. 

7 œuvres sont soutenues au développement

Parmi celles-ci, Nabil Ben Yadir prépare Un bon père, un thriller sur Hassan, honorable traducteur liégeois. En traduisant une écoute téléphonique pour la police, il découvre qu’un de ses deux fils est impliqué dans un trafic. 

Dans Le ventre idéal, Jessica Woodworth suit Julie qui, pour financer le voyage de ses rêves, accepte la proposition de sa gynécologue et se retrouve malgré elle mère porteuse du clone du fils de cette dernière... 

Après plusieurs documentaires, Mathieu Volpe passe à la fiction avec L’or rouge, sur une mère burkinabé tentant de rapatrier le corps de son fils qui vivait, tout comme des centaines de travailleurs immigrés, dans un bidonville du sud de l'Italie. 

Amélie Nanni raconte elle le premier été d’une jeune fille loin de sa mère, dans un petit village toscan, dans Au bord du monde. 

Côté écriture, 11 projets bénéficient d'un soutien. 

Maïa Descamps décortique les liens entre une comédienne et sa réalisatrice dans Les immortelles, Stéphane Malandrin aborde, dans Free State of Congo, l’incroyable aventure d’un afro-américain du Cabinet du Roi Léopold II jusqu’à la forêt équatoriale du Congo, tandis que Benjamin Dessy et Lionel Delhaye suivent, dans Un vrai flic, un policier qui, suite à un incident dans une vidéothèque, se réveille avec une voix-off de bande-annonce de film d’action des années 80 dans la tête.  
 

19 documentaires de création 

Parmi les 8 documentaires de création d'initiative belge francophone aidés à la production, Jawad Rhalib dénonce, dans Puisque je suis née, les pratiques traditionnelles au Maroc à travers la bataille d’Izza, 15 ans, pour devenir la première fille de son douar à poursuivre des études au-delà de l’école secondaire. Safia Kessas part, elle, sur les traces de sa tante dont les circonstances de la mort, lors de la guerre d’indépendance algérienne, sont restées floues, dans Au nom de Safia. Pablo Guarise et Guillaume Maupin sont également aidés pour The Magic City, sur les jeunes années du jazzman Sun Ra. 

3 documentaires d’initiative étrangère sont également soutenus à la production, dont Les cicatrices d’un putsch de Nathalie Borgers, sur le coup d’État du 12 septembre 1980 qui a mis fin aux rêves d’une démocratie en Turquie, ainsi que 2 documentaires d'initiative belge néerlandophone. 

4 documentaires reçoivent une aide pour leur développement

Il est des femmes qui se perdent toujours d’Eve Duchemin, qui part à la rencontre de femmes sans abris, à travers le théâtre, Des solitaires de Pierre-Yves Vandeweerd sur des personnes vivant dans une relation de proximité avec les cerfs, Choses qui font battre mon cœur de Laure Cottin Stefanelli, sur le quotidien de trois hommes qui, pour tromper leur solitude, vivent des histoires d’amour avec des love dolls, ainsi que La montagne sauvage, fable écologique et mythologique de Miguel Moraes Cabral.

2 documentaires sont également aidés à l’écriture

Le royaume de Samira Hmouda, sur les récupérateurs et récupératrices qui vivent et travaillent dans une décharge géante aux alentours de Dakar, ainsi que Les yeux grand fermés de Grégoire Polet et Samuel Lajus, confrontant Samuel, ayant vécu pendant 18 mois au Rwanda, à l'aube du génocide, à ses souvenirs.

7 courts métrages d’initiative belge francophone sont aidés à la production.

Parmi ces projets, Alice Petraud suit dans Cœur gras le grand jour de Camille, 12 ans : aujourd’hui, il doit trouver une partenaire et lui rouler une pelle au milieu de la cour, tandis que Christine Grulois raconte, dans Comme un nuage, l’histoire d’une institutrice prêtant sa voix à un personnage d’animation, se retrouvant enfermée dans un sas avec l’ingénieur du son...
2 courts métrages d’initiative étrangère sont également aidés.

3 Films Lab

Enfin, 3 films Lab d’initiative belge francophone sont soutenus à la production : Blinkity black d’Anton Henne, Fosse commune de Baptiste Bogaert et Noëlle Bastin et Pleine nuit de Manon Coubia.  

Retrouvez la liste complète de films aidés.