Ce film collectif d’atelier n’est pas un réquisitoire contre la goyave ou un plaidoyer de l’utilité des pommes en temps de crise. Loin de moi l’idée de faire une salade de fruits, mais savez-vous où est Hélène ? Je ne parle pas d’Hélène de Troie ou d’Hélène Carrère d’Encausse, ni même d’Hélène Segara criant d’une vive voix son amour pour le travail quotidien et la goyave sucrée, non ! La Hélène dont il est question, c’est la femme moderne, un flambeau du soleil, une femme laborans, l’amour idéal, dont l’indifférence signale l’inaccessibilité, introuvable et partout en même temps. Elle résonne dès les premières minutes du film comme une présence-absence, véritable métaphore d’élans vitalistes et de l’idée pure de la post-modernité : une femme libre, mère et mariée, oscillant entre travail social et économique.
La dernière femme.