Kroeskop de Dorothée Van Den Berghe

Black is pas mal

Avant de s'essayer positivement au format long (Meisje et My Queen Karo), Dorothée Van den Berghe a réalisé trois courts métrages, bons succès festivaliers. Il y eut Rue Verte, Keer uw boot en bid et Bxl-Minuit. Avec Kroeskop, elle signe un petit et joli retour aux origines.
En évoquant Meisje, on avait déjà salué le regard profondément délicat et sensible (car féminin) de Dorothée Van Den Berghe sur son sujet (ou plutôt sur ses sujets). « La réalisatrice use avec bonheur du non-dit, filme la réalité des corps, leur intimité la plus singulière avec tendresse et réalisme pour nous conter les désarrois et les bonheurs de Muriel, Laura et Martha, trois femmes de générations différentes. » (webzine 76).

Son ultime histoire connue, Kroeskop, emprunte des éléments à ce descriptif. Le scénario repose sur Hanneke, une ado adoptée aimant le vélo mais pas sa coupe afro. Le premier jour de lycée approche ; les provocations verbales et capillaires d’un trio de blondes augmentent… Hanneke doit-elle changer ? Pour connaître l’issue de cette situation, Kroeskop s'est laisse découvrir au festival du court métrage de Bruxelles (au marché professionnel).