Cours d'analyse de films de juin à septembre
La toile filante - Cours d'analyse de films

Personne n'est parfait... Sauf Billy Wider ?
Il a fait voler la jupe de Marilyn Monroe au-dessus d’une bouche de métro dans Sept ans de réflexion. Il a transformé Jack Lemmon, l’employé timide et soumis de La Garçonnière, en mensch. On lui doit l’une des répliques finales les plus célèbres d’un film hollywoodien, le « Personne n’est parfait » de Certains l’aiment chaud.
Av. de l'Assomption 73 à 1200 Bruxelles. Les jeudis 19/6, 26/6, 3/7 de 10 à 12h.
Info : 02 764 46 96
bxl@uda-uclouvain.be
Woody Allen, le pessimiste gai
Elève dissipé mais doué pour l’écriture, humoriste puis réalisateur de comédies loufoques, Woody Allen a pris un grand tournant en 1977 avec Annie Hall. De New-York à Londres en passant par Barcelone ou Paris, du burlesque au drame bergmanien, de la comédie musicale au film expressionniste, il n’a cessé d’explorer de nouvelles pistes au fil d’une carrière de plus d’un demi-siècle, tout en restant fidèle à sa philosophie de base : « Et si tout n’était qu’illusion ? Si rien n’existait ? Dans ce cas, j’aurais payé ma moquette beaucoup trop chère !».
Sentier du Goria, 8-10 à 1348 Louvain-la-Neuve. Les vendredis 13/6, 20/6, 27/6, 4/7 de 11h15 à 13h15.
Info : 010/47 41 96
lln@uda-uclouvain.be
À la découverte du cinéma japonais
Malgré un premier âge d’or à l’époque du muet, le cinéma japonais n’a été exporté en Occident qu’au début des années 50, notamment au Festival de Venise où sont primés Rashomon et Les sept samouraïs d’Akira Kurosawa, Contes de la lune vague après la pluie de Kenji Mizoguchi… S’ensuit une vague de films situés à l’époque féodale. Mais ces mêmes cinéastes, tout comme Yasujiro Ozu avec ses drames familiaux (Printemps tardif, Été précoce), ont également témoigné des mutations du Japon de l’après-guerre et de son « miracle économique ». Et nous n'oublierons pas l’unique réalisatrice de ce second âge d’or, Kinuyo Tanaka (Maternité éternelle, La nuit des femmes), dont les films bouleversants n’ont été découverts que récemment.
Trois jours en stage résidentiel à l'Hôtel des Roses, Quartier latin, 2 à 6890 à Libin. Du samedi 19/7 à 10h30 au lundi 21/7 à 17h (avec 6 séances de cours et les habituels bonus en soirée)
Info/réservation obligatoire : 061 65 65 26
ou sur le site www.lesroses.be
La passion selon Almovodar
Enfant terrible de la Movida madrilène qui secoua l’Espagne post-franquiste, Almodovar aime jouer les provocateurs. Matador, où il souligne les relations entre corrida et désir meurtrier, a fait grincer des dents. Tout comme Atame !, film faussement misogyne mais vrai procès d’une normalité étouffante. Dans un second temps, au lieu de répéter l’imagerie kitsch qui avait assuré son succès dès son premier long-métrage Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier, Almodovar opte pour un style plus classique tout en continuant de dynamiter de l’intérieur des situations proches du mélodrame.
Av. de l'Assomption 73 à 1200 Bruxelles. Le 9/9 de 10 à 12h et de 13h30 à 15h30, le 10/9 de 10h à 12h et de 13h30 à 15h30 et le 11/9 de 10h à 12h