Dans Les Abeilles d'eau douce d'Emma Kanouté, étudiante à la Cambre à Bruxelles, une romance adolescente éphémère prend vie de manière originale en fusionnant dessins et plans réels. Une expérience cinématographique unique et délicate.
Les Abeilles d’eau douce d’Emma Kanouté
L'histoire prend son envol à bord d'un train, où les paysages pastel, rose et mauves confèrent une douceur délicate au déroulement visuel. Les transparences sur la vitre du train et l'incrustation astucieuse d'éléments photographiques ajoutent une dimension esthétique qui sublime l'ensemble.
La musique rock'n'roll du générique s'accorde étonnamment avec les images de campagne, accompagnée de bruitages naturels, plongeant le spectateur directement dans l'ambiance. Les plans réels, bien que situés autour de la Cambre, capturent l'essence d'une campagne moins fréquentée par les jeunes.
L'histoire commence en mettant en lumière le déménagement de la jeune citadine vers la campagne pour des raisons financières. Bien qu'elle apprécie son nouveau cadre de vie rural, sa nouvelle amie lui dévoile la réalité parfois ennuyeuse de vivre toute sa vie dans un endroit reculé.
Une fois le préambule établi, l'intrigue se concentre sur l'émergence de l'amour entre les deux jeunes filles. Le récit les conduit vers une cabane au cœur des bois, et la suite est dépeinte de manière ludique et douce à l'écran.
Malgré le rebondissement, l'histoire conserve son côté léger et amusant. Doux, amusant, parfois coquin, le film offre une expérience agréable en explorant ce sujet à l'écran.
Ce film est compétition à Anima