Pour le meilleur et pour le pire
Une femme très belle s’offre à un homme très riche. Lui n’est pas beau. Elle n’a pas besoin d’argent. Qu’est-ce qui les lie ? Qu’est-ce qui les tient, collés l’un à l’autre, entre besoin et rejet, fascination et dégoût, attirance et répulsion ? Quel est ce lien qui les conduira fatalement au désastre ? Avec une bonne dose d’audace et beaucoup de naïveté, Helène Fillières s’empare du roman de Régis Jauffret, Sévère, pour réaliser son premier long métrage, inspiré lui-même d’un fait-divers tragique, l’assassinat du banquier Stern par sa maîtresse. Mais si sa démarche est courageuse et culottée, son premier film l’est malheureusement beaucoup moins. Il reste Benoît Poelvoorde (surtout) et Laetitia Casta. Et quelque chose du bel élan et de la folie qui le traversent.