Who’s in the fridge ? (a love story) de Philippe Lamensch

Un frigo Nestor Martin tremble. Des travaux à l’étage ? Un train qui passe à côté de la maison ou les prémices d’un tremblement de terre ? Disons que c’est un peu de tout cela sinon que cela se passe dans la tête et devant l’écran. Cindy, la femme d’Alex est en permission de week-end et sort de la clinique psychiatrique en sa compagnie pour se retrouver, au bout d’un long trajet de retour, dans leur cuisine vintage. Durant des mois, elle a eu l’occasion d’ingurgiter notamment des volts, des sensations glacées et quelques médocs et pourtant rien ne semble l’avoir changée, à la grande déception de son mari. Elle est toujours persuadée qu’il y a, autour d’elle, quantité de gens qui la filment, l’épient sans cesse. Elle s’est d’ailleurs adressée à moi sur un ton que j’ai trouvé plus que cavalier. Ce n’est pas mon problème si elle voit des voyeurs partout à défaut de nains.

Bref, rien n’a l’air de la rassurer et Alex a beau tenter de lui démontrer la totale démesure de son imagination, rien n’y fait. Son entêtement à me prendre à parti en devenait vexant à la fin.

J’ai donc décidé de laisser faire jusqu’à la fin du générique de fin du film et vous n’en saurez pas plus.