Anamorphosia de Samuel Biondo
01/03/2004, Critique
Un cocon abrite une silhouette en position foetale. La musique commence et le dessin s'anime. L'être aussi. Le foetus se déplie pour laisser place à l'esquisse d'une forme féminine qui s'élance dans une danse tout en fluidité et en courbes, maniant et remodelant le cocon sur laquelle elle vole, roule, tient en équilibre. Elle joue avec les formes, les courbures et les lois de la gravitation, dans un mouvement circulaire qui semble ne jamais pouvoir s'arrêter mais qui finit par se retourner sur lui-même, confondant début et fin.