Titre original :
Dood van een non
Date de sortie : 1975
Pays : Belgique
Genre : fiction
Durée : 100'
Format : 4/3
Ce film est en vente
chez Cinergie.be
au prix de
20,00 €
(frais d'envoi compris)
Production: Ciné Vog Films, Cinecentrum
Réalisation: Paul Collet, Pierre Drouot
Scénario: Paul Collet, Pierre Drouot, Maria Rosseels
Image: Eddy Van der Enden
Musique: Pieter Verlinden
Interprétation: Nellie Rosiers, Jules Hamel, Josine Van Dalsum, Jo De Meyere, Hans Rooyaards, Janine Bisschops, Roger Coorens, Elliot Tiber
Sabine Arnauld est une jeune femme qui vit l'existence avec une intensité inhabituelle. Élevée dans le clan de la famille Arnauld, l'expérience de la foi chrétienne est centrale pour elle. En tant que jeune fille, elle devient une victime de paralysie et pense qu'elle est condamnée à passer sa vie dans un fauteuil roulant. Inspirée par un fragment d'un discours du dimanche, elle supplie Dieu de guérir, elle prie pour un miracle. Pour mettre son lit en vigueur, elle propose un échange: si elle peut encore marcher, elle entrera au monastère après un an, comme sa sœur aînée Gertrude. Le diagnostic de paralysie infantile, prononcé à l'époque par un médecin, semble faux. Sabine va récupérer avec l'aide d'un spécialiste. Elle ne peut cependant pas racheter sa promesse à Dieu: elle fait la connaissance de Joris, ne peut pas résister à l'amour mondain et l'épouse. Quand son enfant est mort au monde, elle y reconnaît la main vengeante de Dieu. Elle attribue également la mort de son frère Simon à la Seconde Guerre mondiale à la rupture de son vœu intérieur. Quand finalement Joris est tué dans une attaque, elle décide de suivre l'ordre obligatoire de Dieu et se retire dans le monastère. Mais même là, elle est agitée, elle continue à poser des questions si elle veut dévoiler le mystère de l'être. Après la mort de Gertrude, qui meurt de désespoir, ses doutes deviennent encore plus forts. De longues années à l'intérieur des murs du monastère ne la change pas radicalement. Après un conflit avec la mère du monastère, elle quitte le couvent. Une invitation de sa soeur Marie-Anne, qui réside aux Indes, est la raison pour laquelle elle commence à errer: elle voyage en Extrême-Orient. De cette façon, elle parvient à la réalisation de la relativité de notre morale occidentale. Un soir à Bénarès, elle est confrontée à l'étendue de la souffrance humaine. Elle se rend compte que rien ne suivra après cette existence. Elle vient à Marie-Anne avec déconfiture. Dans une ultime tentative pour surmonter sa dépression morale, Sabine formule ses pensées et ses sentiments les plus intimes - dans une confession bien parlée. Marie-Anne libère Sabine de sa propre mainmise.