À travers ce film sur Jacques Charlier, c’est un artiste décalé, au parcours multiple qui se révèle dans différentes facettes de son œuvre. De la peinture aux installations, en passant par la photographie, la BD et l’art vidéo, chaque séquence du film dévoile un chemin parsemé d’humour décapant, de contradictions, d’autodérision sans concession, bref une œuvre corrosive sur le monde de la création. Loin de tout parcours académique, le film révèle par diverses rencontres, avec Bouli Lanners, un ancien élève, Philippe Geluck dont il a fait le portrait, Plastic Bertrand et bien d’autres, l’homme dans ses contradictions, son humour et son talent. En effet «Jacques Charlier est l’un des derniers artistes belges les plus significatifs de l’époque actuelle. Depuis ses débuts en 1960, il s’amuse à jouer des médias et des styles les plus dives; son œuvre inclassable s’inscrit dans la lignée de Marcel Broodthaers : elle se trouve en confrontation iro- nique permanente avec l’art et la culture belge et internationale » (extrait de « 500 chefs-d’œuvre de l’art belge » édition Lanoo).