Au cœur de l’automne, le Nova rend hommage à la Rumba Congolaise dans une soirée spéciale avec films, rencontres, et surtout bien sur, un riche concert de Yannick Koy et ses guests.
CONGO, RUMBA, NOVA

Plus d’un an et demi après que la rumba congolaise ait été reconnue en tant que patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO, plusieurs questions ont vu le jour, dont celle de la pérennisation de cet héritage culturel. Pour tenter d’y répondre, la soirée, initiée par le label Planet Ilunga et organisée en collaboration avec le laboratoire d’idées IKOTEMA, sera l’occasion de célébrer la richesse culturelle de la rumba congolaise, de vivre l’ambiance et la joie de vivre au cœur de cette musique envoûtante. Il y aura de la musique, de la fête, des films en pellicule et une table d’hôte.
Au programme:
Tango Ya Ba Wendo, Roger Kwami Mambu Zinga & Mirko Popovich
Cette soirée s’ouvre avec “Tango Ya Ba Wendo” en 16mm. Un retour sur les années ‘40 - ‘50 où les pionniers de la rumba congolaise émergent avec comme figure principale, Wendo Kolosoy.
Le film sera suivi d’une table ronde autour de l’industrie musicale de la rumba congolaise.$
Yannick Koy
Yannick Koy, chanteur dans plusieurs groupes de rumba congolaise, n’est pas étranger aux bars bruxellois où la rumba congolaise est encore jouée en live. Pour la soirée au Nova, il invite des musiciens-mélomanes comme Petit Poisson, Ya Paulo et d’autres pour jouer une sélection de rumba congolaise
Hallout de Maxim Arbugaev & Evgenia Arbugaeva + Churchill, Polar Bear Town de Annabelle Amoros
Par le biais documentaire, Haulout et Churchill, Polar Bear Town témoignent de manière saisissante de conséquences du réchauffement climatiques. L’un accompagne un biologiste marin dans l’arctique sibérien qui la migration des morses, tandis que l’autre dépeint une ville envahie cycliquement par les ours polaires. Des images marquantes voir effrayantes, et d’une actualité brulante.
Gorge, coeur, ventre de Maud Alpi
Maud Alpi se sert de nos sens pour faire émerger une analyse politique des relations dans un abattoir. Les points de vue de ses personnages émergent par le regard des autres. Les lucarnes s’agrandissent face à l’empathie, qui apparaît comme le grand ennemi de l’industrie de la viande.
La vache de Dariush Mehrjui
“La Vache” est considérée comme une œuvre pionnière de la Nouvelle vague du cinéma iranien. Influencé par le néoréalisme italien, Dariush Mehrjui- dont nous déplorons la disparition le 14 octobre dernier, l’a réalisée dans un noir et blanc magnifique, avec des acteurs pour la plupart non professionnels. Le film propose un récit universel, d’une grande simplicité, qui produit encore ses effets aujourd’hui.
Olho animal de Maxime Martinot
Maxime Martinot signe une comédie animalière singulière qui cherche à démontrer la sincérité de l’animal. Il nous invitant à suivre le cheminement d’un cinéaste-chien à la recherche d’une forme, pour raconter l’indicible lien qui l’uni à ses amis canins. Faisant appel à l’histoire du cinéma pour éclairer ses images, le cinéaste nous fait cheminer à travers des regards.
E noite na America de Ana Vaz
Pendant le confinement de 2020, on a pu remarquer la présence d’animaux sauvages dans les villes, là où ils ne mettaient habituellement jamais les pattes. Ana Vaz a choisi de filmer en nuit américaine sur de la pellicule 16mm périmée : la couleur et la texture de l’image nous font nous sentir plus proche du point de vue animal. Ce "film animalier d’éco-terreur", comme le qualifie la cinéaste, pose l’inévitable question de notre rapport aux bêtes sauvages, avec une grande poésie.
Open Screen
Films de vacances, production indépendante, tentative de salto à la caméra super8 ou poésie depuis un téléphone de dealer, tout ce qui peut être projeté et qui fait maximum 15 minutes est bienvenu.
Le programme jour par jour:
Jeudi 19/10
- Open Screen
Vendredi 20/10
- Halout
- Gorge, coeur, ventre
Samedi 21/10
- Congo, rumba, nova
- Tango Ya Ba Wendo
- Yannick Koy & Guests
Dimanche 22/10
- La vache
- Olho animal
- E noite na America