Du 9 au 16 juillet, Mons illuminera ses écrans de cinéma avec sa 36e édition du Festival international du Film. Ce samedi 10 juillet, seront projeté les dix courts métrages belges en compétition.
Les courts en disent long à Mons
Ce sera l’occasion de découvrir des films aussi différents que Sprötch de Xavier Seron, cinéaste à l’humour caustique et déjanté. Une histoire banale peut prendre chez lui des tournures gores et un oubli de leçon de guitare se terminer en hécatombe sanguinolente.
Dans un tout autre style, le court métrage d’Alexe Poukine, Palma, est également en lice. Dans ce film, la réalisatrice, comédienne de formation, se met en scène et réalise une fiction naturaliste aux accents bien réels ! Jeanne, une jeune mère avide d’offrir le bonheur à sa gamine, décide sur un coup de tête de l’emmener passer le week-end à Palma de Majorque, endroit qui évoque palmiers, sable fin et eau turquoise. Mais le rêve ne se réalise pas de la même façon selon que sa carte de crédit soit pleine ou refusée !
Dans cette compétition, nous aurons également le plaisir de retrouver Xavier Diskeuve et son acteur fétiche, François Maniquet, dans Tonton Maurice. Au ton toujours aussi naïvement déphasé, c’est l’histoire d’un village qui se cherche une vedette, locale, pour sa kermesse et attirer les foules pour remplir les caisses de l’amicale sous peine de ne pas pouvoir envoyer les enfants en classe de neige.
Sönam Larcin, quant à lui, insiste avec son film On my way sur les revendications de liberté homosexuelle.
La compétition se complète avec Abada de Jean-Benoît Ugeux, une sorte de règlement de comptes entre un fils et son père, Chienne de Bertille Zénobie Estramon ou la recherche de vengeance d’une femme violentée, Famille nucléaire de Faustine Crespy, l’histoire d’une émancipation d’un jeune adulte, Lapin perdu de Bertrand Lissoir qui y aborde la thématique de la dépression avec décalage et poésie, Novembre de Camille De Leu, un trentenaire qui revisite ses souvenirs de jeunesse et Titan de Valéry Carnoy, des jeunes garçons qui s’inventent d’étranges rites d’intégration.
Un programme éclectique donc qui donne un bel aperçu de ce qui se fait dans le 7e art belge.