Date de sortie : 2024
Pays : Belgique
Genre : fiction
Durée : 92'
Assistanat réalisation: Céleste Galliot-Dollet
Interprétation: Louis Affergan, Nour beetch, Schaharazede Bentahar, François Ebouele, Aya El Haji, Stéphane Fenocchi, Olivier Figus, Isabelle Frémeaux, Johanna Groc, Jay Jordan, Houleymatou Kone, Anne-Marie Loop, Estelle Marion, Réhab Mehal, Duy Nhân Nguyen, Ibrahim Tamditi, Anne Thuot, César Degret-Valadié, Lola Degret-Valadié, Paul van Osselaer, Miriam Youssef
Son: Liza Thiennot, Romain de Wulf
Image: Alice Brunnquell, Gwenvaël Bigi
Animation: Louison Charbon
Mixage: Eliot Ratinaud
Coiffure: Clarisse van der Straten
Maquillage: Desita Ahmati
Régie: Santiago Ureel-Heine, Ellie Delvaux, Alexandra Bouron
Etalonnage: Marie-Sarah Piron
Montage son: Sara Pennetier
Montage image: Cilu Dièl
Musique: Marie Lusson, Emme Feldhendler (Maemm), Les Glottes Rebelles, Julien Druon, Emilien De Bortoli
Création photo: Viviane Le Borgne, Virgile Loiseau, Eve Kirchner
Costumes: Kira Lavant, Ines Farina
Illustrations: Dari Gatti
Production: Céleste Galliot-Dollet, Gaël Marion
Étincelles est un long-métrage de fiction, sous forme de faux documentaire. Le film raconte l’histoire du Black-out, une gigantesque panne de courant qui frappe toute l’Europe pendant plusieurs semaines ; il met en scène la société désirable héritée de ces événements qui, vingt-cinq ans plus tard, s’est entièrement affranchie du capitalisme fossile.
Par un concours de circonstances statistiquement improbables, des incidents simultanés dans des centrales stratégiques avaient conduit à l’effondrement du réseau électrique européen, hyper-intriqué et déjà fragilisé par les incendies qui ravageaient le sud du continent. Face à ces contraintes technologiques tellement complexes, il faudrait des semaines et peut-être des mois pour relancer les centrales, une par une.
Ça, évidemment, nous ne le savions pas encore. Nous ne savions pas non plus comment l’effervescence citoyenne pour gérer la crise allait toustes nous transformer et avec elle, la société cynique et destructrice que nous avions tolérée jusqu’alors…
Myriam se souvient et part à la rencontre des personnes avec qui elle a vécu ces événements historiques. Ensemble, iels se remémorent leur désarroi en ce 22 juillet 2025 : la peur, la disparition abrupte des repères du quotidien, mais aussi la joie paradoxale et émancipatrice de l’entraide. Iels racontent comment leur vie a changé, radicalement, du jour au lendemain ; comment iels se sont organisé·es pour parer aux besoins les plus urgents et les plus essentiels. Iels se souviennent de la violence du rationnement et des réquisitions, du spectre de la dictature, de leurs angoisses, de leur colère… Et comment leur monde est né des cendres du nôtre.