Cinergie et le Ciné4 de Nivelles s'associent dans leur recherche de soutien au court métrage belge. Régulièrement, Cinergie programme avec le cinéma du Centre culturel de Nivelles des séances de films courts, autour d'une thématique et toujours suivies d'un drink offert permettant la discussion informelle et chaleureuse à propos des films présentés. Un moment convivial, apprécié par les nombreuses et nombreux spectatrices et spectateurs.
Afterwork au Ciné4 de Nivelles : Séance de courts métrages autour de la notion de perte des sens
La thématique de ce vendredi 19 janvier a été choisie dans son sens propre et moins figuré: la perte des sens. On y présentera des films se référant à l'ouïe, la vue, l'équilibre corporel et l'identité mentale. Suivant la volonté de montrer des genres différents, on y découvrira des courts métrages de fiction, documentaire et d'animation.
Rendez-vous à 18h pour une bonne heure de projection et une autre heure de discussion autour d'un verre.
Au programme :
Monachopsis de Liesbet van Loon, 2020, 10' : Entretien avec la réalisatrice
Le terme monachopsis désigne le sentiment persistant de ne pas se sentir à sa place. À partir de cette conception déterminant un rapport fragile et sensible au monde, la réalisatrice Liesbet van Loon propose une immersion dans le quotidien d’une jeune femme qui n’arrive plus à trouver sa place, aliénée par son environnement. Une femme en lutte, contre elle-même et le monde, à la recherche d’un sentiment d’existence physique.
Ligie d'Aline Magrez, 2020, 26'
Depuis la fenêtre d'un train, Sarah contemple un homme debout au milieu d'un quai vide et étrange. Elle espère voir son visage, en vain. Alors, encore et encore, penchée sur son microscope, elle plonge dans les cellules violacées qui s'agitent sur sa lame d'hématologie. Ces cellules qui l'entraînent, chaque fois, dans ce train, dans son monde intérieur, où elle entend. Car Sarah est sourde. Mais, Sarah va se faire opérer. Pour la première fois, elle va entendre le monde réel.
Corps étrangers de Laura Wandel, 2014, 15' : Entretien avec la réalisatrice
Dans l'univers d'une piscine municipale, ses lumières et ses reflets vibrants, miroitants, contre les vitres, les carreaux gris, l'eau bleue, le monde semble soumis à d'incessantes mutations, mouvant et insaisissable. Un homme tente de se redresser. Il dit peu de choses, il tente de nager, on l'interpelle : «Et monsieur, ça fait mal ?» Il a perdu un bout de jambe. Son corps résiste, se dérobe, ne répond plus.
Les Yeux grands ouverts de Pierre Bouquet, 2022, 18' : Critique du film
Olivier est masseur, il a une vie plutôt calme. Lorsque son ophtalmologue lui apprend, à 35 ans, qu’il a de sérieuses chances de devenir aveugle dans les cinq ans, il se demande ce qu’il veut voir, pour le mémoriser et s'en souvenir ultérieurement. Lui revient alors son rêve d'enfant : devenir vétérinaire pour baleines… mais à huit ans, une presque noyade l'a rendu hydrophobe. Oliver se met alors à l’apnée pour remédier à sa phobie de l’eau et se donner une chance de réaliser son rêve.