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Les Aventures de Bernadette Soubirou de David McNeil

Publié le 01/01/2000 par Jean-Michel Vlaeminckx / Catégorie: Critique

Ce film dans lequel le burlesque le dispute à la farce aurait pu paraître en roman-photo dans Hara Kiri pour nous distraire de l'humour du professeur Choron.

Les Aventures de Bernadette Soubirou de David McNeil

Enlevée dès son âge par des Tsiganes, Bernadette découvre le réel sous la forme d'une apparition de la Sainte Vierge. Prête à tomber en pamoison, elle découvre les seins que Marie offre à son regard tel un exhibitionniste du bois de La Cambre.

Fameuse cette paire de seins, un objet "petit a", qui entraîne Soubirou à découvrir le désir des autres (sous la forme de Dracula, d'un émir arabe, d'un boucher kasher, d'un savant fou) en devenant leur esclave. En passant du moi idéal à l'idéal du moi elle est sauvée grâce à Quasimodo, Saint-Nicolas (un vieux ronchon alcoolique avec lequel elle se met en ménage), Superman et Tarzan (qu'elle épouse en secondes noces). Morte, elle touche le symbolique en rejoignant Dieu le père (interprété par Henri Storck) et s'en va avec le Général De Gaulle, un autre père (de la nation). Le dernier plan nous montre le Christ trébuchant en portant la croix de Lorraine. A déconseiller aux personnes âgées.

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