Cecilia, Armelle, Gibbo, Sisko, Laurent, ont décidé de chercher ailleurs leur façon personnelle et intime d’être au monde, trouvant dans le dur labeur des champs une excuse pour dormir tous les soirs à la belle étoile. On les retrouve dans la Vallée du Silence, en Provence, à mi-chemin entre Marseille et Toulon. Pour les vendanges, ils s’installent dans des campements temporaires parmi les ouvriers saisonniers. Land in sight est un film sur la marginalité, sur le désir d’aventure, sur un avenir possible ou sur une possible évolution de l’humain contemporain.
Marie et Juliette ont quitté l’enseignement classique pour ouvrir au cœur de Bruxelles une école où elles accueillent des enfants sans passé scolaire, souvent issus de l’exil. Elles leur offrent un lieu et un temps hors des apprentissages scolaires formels pour être ou redevenir des enfants, avant d’affronter l’institution scolaire qui attendra d’eux d’être des élèves. Au fil de leurs tentatives et de leurs réflexions pédagogiques, le film nous oblige à questionner l’école comme un lieu vecteur de rapports d’oppression qui nous touchent toutes et tous.