Mocky voit rouge
Ces 12 et 13 mai, le cinéma Nova et l’INSAS organisaient une rencontre avec Jean-Pierre Mocky, suivie de 6 projections de ses films. C’est après un repas copieux et arrosé que le cinéaste de 84 ans débarqua avec son pote Noël Godin afin d’improviser une mémorable masterclass. Aussi intarissable qu’il fut prolifique à l’écran (66 longs métrages au compteur – et ce n’est pas fini), cet éternel iconoclaste, le plus autodidacte des cinéastes français, adepte du système D et de l’humour vache, n’a rien perdu de son énergie ni de son franc-parler légendaire. C’était l’occasion pour lui de nous faire (re)-découvrir Solo (1970), l’un de ses longs métrages les plus radicaux, un polar brutal et satirique inspiré des évènements de mai 68, coproduit par la France et la Belgique, tourné en grande partie dans le port d’Anvers