Festival particulièrement belge au sein de la cité française, Le court en dit long doit son nom au petit catalogue qui regroupe annuellement, depuis 1987, toute la production de courts métrages en Belgique francophone.Présidant à la création et à la destinée du Festival, Monsieur Loyal, j’ai nommé Louis Héliot, en a fait un incontournable de la présentation outre-quiévrain de nos meilleures réalisations ou, tout au moins, des plus marquantes.
20e édition Le Court en dit long, Paris 2012
Dans cet anniversaire à l’ambiance conviviale et à l’audience record, il en figurait aussi un autre marquant le 50e de l’INSAS avec une rétrospective saisissante d’audace, de drôlerie, de clin d’yeux et de copies sauvées in extremis de la poussière, et celui, plus modeste, mais non moins important, des 10 années accomplies pour la boîte de production Hélicotronc. Louis Héliot ayant fait évoluer la formule initiale du Festival vers une compétition nationale communautaire, un jury à chaque fois renouvelé tient la barre depuis dix ans. Natacha Régnier, Marie Kremer et d’autres ont eu la chance de découvrir qu’au Centre Wallonie-Bruxelles se côtoient, dans une franche simplicité, des réalisateurs plutôt confirmés comme, cette année, Raphaël Balboni et Ann Sirot, Guillaume Senez, Vero Cratzborn, Vania Leturcq ou Alice de Vestele et de nouveaux, dont on attend beaucoup, comme Cécile Mavet, Isabelle Shapira, Raphaël Parmentier ou Nicolas Guiot entre autres. Le Jury de cette année hautement représentatif de l’INSAS aura pu constater que, dorénavant, la réputation du festival le devance. Il a primé les nouveaux talents comme les plus confirmés avec un bel encouragement aux nouveaux cités.
Palmarès complet sur www.cwb.fr et demandez à être informé pour l’année prochaine.