C'est reparti comme en 2020 !! Avec plus de 173.000 entrées, le Festival marque d'une pierre blanche un nouveau record de fréquentation. À l'inverse, les Belges se font plus discrets, avec 193 courts métrages référencés - donc produits ou coproduits par la Belgique - au Marché du Film, ce qui est inférieur au record de 2019 (220 films) et bien supérieur à la petite performance de 2015 (166 inscriptions). Au niveau des séances publiques, notre visibilité était limitée à 15 films dont seulement 5 en Sélections officielles nationale, internationale et Labo et 1 dans la deuxième Sélection officielle XRC (films immersifs), ce qui en fait une petite édition.
47e Festival du court métrage de Clermont-Ferrand du 31 janvier au 8 février 2025

Ce constat accompagné d'aucune récompense majeure ne peut être complet sans mettre en valeur le Prix de la Meilleure Musique originale de la Compétition nationale (française, en d'autres termes) qui va à la suédoise Fredrika Stahl pour Soleil gris, une animation franco-belge de Camille Monnier soutenue par les gantois d'Animal Tank (Raaf, Le Tunnel de la nuit, Beautiful Men). L'auteure-compositrice-interprète s'est révélée notamment grâce à la BO de Demain de Mélanie Laurent et Cyril Dion. L'histoire réunit sur fond de collapsologie deux cousines adolescentes qui cultivent un antagoniste certain en se confrontant à tout bout de champ à propos de désirs et d'objectifs différents. Le tout est subi sous un soleil caniculaire dans un motel en mal de clientèle. Au bout du compte, elles arriveront à la mer et à une forme de résilience.
Un autre prix donne du peps à cette présence belge en demi-teinte et fait du film d'animation EUREKA ! de Kris Borghs le grand gagnant du Coup de Cœur Canal+ Kids. Cette histoire d'anges gardiens venus de l'espace en sauveurs de planètes en difficulté fut récompensée par les élèves d'une classe de CM2 (+/- 10 ans) de l'école clermontoise Aristide-Briand parmi une sélection de 44 films destinés au Jeune Public. La semaine précédant le Festival est dédiée aux séances scolaires et le public peut profiter de séances Kids bien enjouées, gentiment bruyantes et dynamiques lors de l'édition officielle.
Bruyants furent également les débuts de séances toutes salles et tous programmes confondus dès que le clip de promotion de la chaîne partenaire CANAL+ passait à l'écran. Il faut bien avouer que la communication mise en place par cet incontournable acteur dans la production et la diffusion du court métrage français et international tendait le bâton pour se faire battre. Celui-ci visait nommément son propriétaire Vincent Bolloré. Alors que le breton fait face à une fronde de grande ampleur (au vu d'un affichage public assez explicite dans la ville) notamment contre sa main mise sur des médias et sur leur réseau de distribution (les kiosques), Canal+ montre un court montage genre trailer de film sur l'histoire de la création de la chaîne quarantenaire. Lors du dernier plan, une question est posée comme un appel d'opinion : « C'est quoi la prochaine étape ? ». Et le public remonté de répondre haut et fort « Virer Bolloré !!».
L'instant qui suit, est tout de suite plus calme dans la grande salle Jean Cocteau, comble malgré ses 1400 places, alors qu'apparaissent sur scène les invités du programme 7 de la Compétition internationale. Parmi eux, la réalisatrice d'origine clermontoise Bertille Zenobie et son producteur belge David Borgeaud (Roue Libre Production) qui présentait le moyen métrage de fiction Jason et les Royaumes. L'histoire raconte l'émouvant parcours de résilience qu'a mis en place Jason suite à sa tentative de suicide. Partant d'un déni total de son acte désespéré, il va créer une diversion imaginaire poétique et onirique. La réalisatrice a déjà connu une Sélection officielle au Festival en 2021 avec son film de fin d'études à l'IAD, Chienne. Faut-il le rappeler, cette 43e édition avait été vécue sans public en présentiel.
Entretien avec Bertille Zénobie Estramon et David Borgeaud
Cinergie : Vous êtes clermontoise arrivée et vivant maintenant en Belgique. Quelle influence a eu cette immersion dans la ville du Festival ?
Bertille Zénobie Estramon : J'ai vraiment grandi avec le Festival ! Chaque année, on y allait avec l'école dans les séances scolaires, d'abord en primaire, puis au collège. J'adorais ces sorties, j'adorais voir des films courts avec mes camarades. Quand on est petit, on s'ennuie vite donc le format court marche très bien sur les enfants. Je me rappelle du côté très vivant de ces projections. On riait et on chuchotait entre les films, en s'échangeant des bonbons. Je me rappelle précisément du sentiment que j'avais quand je rentrais dans la salle Cocteau (ndlr : 1400 places !) : tout me paraissait immense, la salle et les sièges en eux-mêmes. Ça m'hallucinait complètement.
Lorsque j'étais ado, mon lycée était dans le centre donc je séchais parfois les cours d'anglais pour aller voir des séances. Puis j'ai été Jury Jeune en 2015, j'avais tout juste 21 ans. Ensuite mon court métrage de fin d'études, Chienne, a été sélectionné en Compétition internationale (ndrl : en raison de sa production considérée comme belge) en 2021 (année covid). Cette première sélection à Clermont-Ferrand était déjà inespérée et la deuxième avec Jason et les royaumes a été une nouvelle surprise qui m'a beaucoup émue.
C. : Partant de Clermont-Ferrand, comment avez-vous pris la direction de l'Institut des Arts de Diffusion à Louvain-le-Neuve (IAD) ?
B. Z. E. : Après des études universitaires dans le cinéma, je voulais faire une école pour pouvoir y rencontrer des gens qui avaient cette même envie de faire du cinéma, et pas seulement d'en parler. J'ai fait deux concours, un en France (ESAV) et un en Belgique. J'ai raté celui en France et c'est comme ça que j'ai atterri à l'IAD.
J'avais entendu parler de cette école pour la première fois quelques semaines plus tôt, à Tel-Aviv, où je travaillais au Festival du film étudiant, via Rémi Allier qui y présentait son film de fin d'études (ndlr : Zinneke).
C. : Après la sélection de votre film de fin d'études et puis, maintenant, celle de votre premier film professionnel, comment voyez-vous l'influence du Festival sur votre parcours ?
B. Z. E. : Comme je l'ai dit précédemment, c'était assez fou à vivre, car c'était la toute première sélection du film à l'international, donc avec des chances encore plus réduites d'être sélectionné. Chienne était référencé belge comme Jason et les Royaumes. Aussi, le Festival à l'époque ne savait pas du tout que j'étais du coin. Le fait que le Festival existe, que depuis toute petite j'y vois des courts métrages m'a forcément influencée. Autant d'images du monde, de public dans cette salle Cocteau, c'est très marquant pour un enfant. Les dispositifs d'éducation à l'image comme école au cinéma (puis collège, lycée) m'ont aussi beaucoup marquée. Je me rappelle très précisément des projections qu'on voyait le mercredi avec l'école, du trajet, des films en noir et blanc dans mon quartier, au cinéma Rio au nord de la ville.
C. : Pensez-vous que le Festival suit les talents de leur région ou, au moins, plus particulièrement des réalisateurs-trices déjà sélectionné-e-s ?
B. Z. E. : Le Festival du court métrage de Clermont-Ferrand est un festival profondément humain, de gauche, très engagé dans les choix des films qu'il met en avant. Alors en effet, c'est une volonté de leur part d'encourager les talents de la région, c'est certain. Mais bon, ils doivent tenir une ligne éditoriale et un catalogue qui font aussi leur renommée. Cette année, je crois qu'ils ont reçu plus de 8500 films du monde entier! Donc ils doivent quand même faire un grand tri...
C. : Malheureusement l'édition à laquelle Chienne était sélectionné se déroulait durant l'un des confinements et était online. Comment avez-vous vécu cette édition-ci ?
B. Z. E. : En tant que cinéaste, j'ai vécu le Festival pour la première fois en présentiel. Il est tellement énorme, il y a tellement de gens du monde entier, de dîners, d'événements organisés, ça m'a un peu donné le tournis pour être honnête (rires), mais j'ai fait plein de chouettes rencontres ! Et j'en retire qu'il faut que je fasse un film plus court (rires), car on a du mal à trouver un distributeur !
C. : Quels sont vos projets ?
B. Z. E. : Je viens juste de terminer celui-ci en décembre dernier, après 2 ans et demi de travail en pointillé. J'ai ensuite enchaîné sur des ateliers cinéma que je donne dans des collèges. Puis, j'ai retrouvé les plateaux de cinéma et mon poste de coach enfants. Je n'ai pas encore repris l'écriture, mais j'ai plein d'idées en tête. J'ai envie de tourner rapidement (surtout en France !). Pour le moment, je vis entre la Belgique et la France.
C. : Qu'en est-il pour un producteur belge de recevoir la nouvelle d'une sélection au plus important festival du court métrage au monde ? La première pour Roue Libre Production !
David Borgeaud : Effectivement ! C'est toujours un beau cadeau d'être sélectionné dans un festival aussi prestigieux, qui plus est en Compétition internationale. Cela récompense peut-être une prise de risque sur un projet pas forcément simple à diffuser, vu son format de 27 minutes et le style de narration.
C. : Dès lors, comme c'était une découverte, comment s'est-elle déroulée ?
D. B. : J'ai beaucoup aimé l'ambiance du Festival. C'est dingue de constater à quel point la ville entière se mobilise autour du court métrage. Nous avions une séance dans la plus grande salle un lundi matin à 11h. Je pense qu'il y avait entre 900 et 1000 personnes, c'est fou! Et des gens de tout âge. Bertille ,qui a grandi à Clermont-Ferrand, me racontait que les gens prenaient des congés durant la semaine du Festival pour aller voir des courts. Ça me laisse rêveur et je trouve que c'est une très belle reconnaissance pour ce format. Je suis arrivé un peu après le reste de l'équipe et je n'ai pu rester sur place que 4 jours. L'accueil était très professionnel et chaleureux. Les choses sont très bien organisées, il n'y a pas grand-chose à dire. Les deux projections principales - dans la grande salle et celle suivie du Q&A - étaient bien menées et nous avons eu beaucoup de plaisir à y prendre part. Après je me suis focalisé sur le Marché plus que sur les autres projections du film pour être honnête. Je n'ai pas vu d'autre séance publique.
C. : Comment vous êtes-vous investis professionnellement grâce à cette opportunité ?
D. B. : Pour la réalisatrice, c'était avant tout une chance de pouvoir présenter son film dans sa ville natale. Ça signifiait beaucoup pour elle d'être entourée de ses proches. Elle a néanmoins trouvé le temps de participer avec moi à quelques événements professionnels.
Pour moi, c'était l'opportunité de rencontrer des professionnels et de parler du film pour essayer de lui offrir une belle carrière. Comme il est tout juste terminé, c'était l'occasion d'en parler avec des vendeurs et des programmateurs de festivals. Nous en avons rencontré un certain nombre et, ça, c'est précieux, de pouvoir parler de courts métrages avec tant de professionnels réunis au même moment.
J'ai aussi suivi quelques séances d'information organisées au Marché, notamment les séances de présentation des acheteurs. Je me suis aussi rapproché du stand catalan et de l'industrie espagnole parce que je développe un court métrage que nous souhaitons coproduire avec l'Espagne. J'ai donc tenté de comprendre le fonctionnement de leur industrie et d'en rencontrer des professionnels.
C. : Quel est l'apport de WBImages sur un tel Marché ?
D. B. : WBImages nous a invités à un petit déjeuner organisé par Unifrance et duquel ils sont partenaires. Nous y sommes placés à table de manière à ce que l'on puisse rencontrer des professionnels du secteur de manière informelle. C'est davantage du networking,
WBImages nous a également aidés à mettre en lumière le film puisqu'ils l'ont présenté sur leur stand et en ont fait un des films estampillés Wallonie-Bruxelles à voir. C'est important auprès des acheteurs et programmateurs d'avoir ce type de relais pour nous aider à communiquer sur nos films.
C. : N'est-ce pas un peu « ébouriffant » de se retrouver ainsi en totale immersion ?
D. B. : Oui, en un sens je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de projections et autant de spectateurs qui puissent voir le film. J'avais déjà fait face à une très grande salle avec un court métrage, mais ça remonte à quelques années (Locarno 2017 – Welkom de Pablo Munoz Gomez – Magritte du Meilleur court métrage 2014), et c'est toujours impressionnant de se retrouver sur scène face à autant de monde.
C. : Aviez-vous déjà tenté de participer dans le cadre d'Euroconnection ?
D. B. : Non, ça ne se présentait jamais bien. Mais j'aimerais beaucoup le faire.
C. : Avez-vous déjà pu mesurer des résultats concrets grâce à votre présence ?
D. B. : Je ne suis pas sûr d'avoir déjà assez de recul pour savoir si ça a été utile ou non. On n'a pas vendu le film suite à ce festival malheureusement, mais on a clairement planté des graines. Il faudra voir lesquelles se développent. On ne sait jamais... Ça peut être dans quelques semaines, mois, années. J'ai fait des rencontres et je ne sais pas encore si elles vont mener quelque part, mais c'est le jeu.
C. : Parmi les soirées très prisées, celle des belges a lieu le mardi. Avez-vous eu l'occasion d'en profiter? D'y rencontrer d'autres collègues ?
D. B. : Le networking est toujours important dans notre milieu. J'ai passé un très bon moment, j'ai discuté avec plein de gens, de vieilles connaissances autant que des gens rencontrés le soir même. Lors de cette soirée, on n'a pas été particulièrement mis en avant, l'équipe du film et moi. Il s'agit plutôt d'un moment informel où chacun est libre de discuter avec qui il veut et je pense que c'est très bien que ce genre de moment existe et soit organisé de cette manière-là, en nous laissant libres de nos mouvements. La mise en réseau qui est produite par ce type d'événement peut être aussi inutile que vitale. On ne peut pas l'anticiper, et pour être honnête, je ne suis pas le plus à l'aise pour "forcer le contact", aborder des gens et me présenter. Certains sont très doués pour ça et je ne doute pas que ça leur ouvre des portes. Je ne crois pas que ce soit une grande force chez moi, mais ça ne m'a pas empêché de rencontrer ou de revoir des gens super avec qui peut-être des relations vont se renforcer ou se développer.
C. : Après cette expérience, comment voyez-vous le futur pour Roue Libre Production ?
D. B. : Ça a été très bénéfique, même si l'objectif le plus direct et le plus évident - vendre Jason et les Royaumes - n'est pas (encore) atteint. Je me suis par contre servi des contacts et des infos récoltées pour avancer sur d'autres projets, pour parler d'autres films sur lesquels je travaille, pour expliquer ce que je recherche. Pendant le festival, j'ai accumulé des informations. Après le festival, il s'agit de les traiter et de faire le suivi avec les uns et les autres, de creuser les idées qui nous sont venues, d'approfondir les relations et les stratégies. Tout ça prend un temps fou, mais je sais d'expérience que ça finit par être concluant.
On ne peut que souhaiter à Bertille Zenobie et David Borgeaud d'avoir l'occasion de revenir au Festival dans un avenir pas trop lointain.
La Belgique n'exporte pas que des auteur-e-s de films, mais aussi des comédiens et des comédiennes. Aussi, en Sélection officielle nationale, Jan Hammenecker tient un des deux rôles principaux dans Les Cîmes de la Suissesse Lucile Prin. Il porte sur ses épaules le tempérament d'un agent de maintenance en haute montagne qui forme un binôme sous tension en pleine brume avec la comédienne Evelyne El Garby Klaï.
Dans Le Film de sa vie, Jules Carin met en scène un réalisateur dépressif, Yoann Blanc, et sa productrice alcoolique, Catherine Salée, dans les rôles principaux. Ces deux-là vont se retrouver dans le village d'enfance du réalisateur persuadé qu'il y trouvera enfin l'inspiration et la créativité nécessaires à se remettre en selle pour son prochain film. Mais tout part en vrille façon western dans le quart-monde. Sandrine Blancke dont on reconnaît la voix à l'autre bout du fil (ou de l'antenne) y est l'ex-compagne de Yoann dont il ne peut se détacher et reste d'une empathie fort patiente face à ce looser. Ce métrage franco-suisse de 24' sonne le glas d'un certain imaginaire rêvé et d'une certaine idée du cinéma d'auteur sous la forme d'une comédie dramatique assez plaisante de justesse.
Tout comme la Compétition Labo dont c'était la 24e édition et dont l'émergence était due à l'affluence de films dont la narration quittait les « normes » et abordait davantage le non linéaire, l'expérimentation et l'incongruité narrative, les nouvelles écritures impactent l'audiovisuel en lui permettant d'autres formats et d'autres lieux de découvertes. Avec les films immersifs (entendez par-là VR), une nouvelle compétition a vu le jour l'année dernière. Pour cette deuxième édition, on trouve une coproduction franco-belgo-luxembourgeoise parmi 6 œuvres. C'est le français François Vautier qui réalise Champ de bataille avec le concours de Geoffroy Grison au scénario. Cette expérience immersive nous envoie sur les champs de bataille de Verdun en 1916 où un soldat, Julien, s'applique à survivre aux prises avec la guerre et la nature. Considéré comme un pionnier de la VR, François Vautier utilise la technique de la spidercam éprouvée notamment pour les matchs de football ou les festivals. Il mêle ainsi fiction et images réelles.
Pour le spectateur point de salle avec fauteuil, mais un lieu large sans obstacle afin de déambuler selon les nécessités offertes par les projets proposés. L'expérience se réserve à l'avance selon un horaire bien précis et un nombre de personnes limités afin que tous et toutes puissent vivre cette immersivité le plus adéquatement possible.
Nous suivrons l'évolution des choses en espérant qu'il ne s'agira pas d'un feu de paille à l'instar de ce qui se passa avec le webdocumentaire et d'autres projets transmedias.
Si nous devons nous réjouir de la reconsolidation de la structure et de la personnalité du Festival post-covid, une ombre au tableau apparaît insidieusement. Quelques films des Sélections officielles n'étaient pas disponibles en prévisionnage durant le Marché du Film. Ni après le Festival. Cela arrive lorsque les ayants droit ne donnent pas l'autorisation de diffusion. Un producteur important de courts métrages interrogé nous a répondu qu'il devait s'agir d'une erreur et qu'il ne « se serait pas amusé à faire un pied de nez à la carrière des films que je produis ». Néanmoins, le responsable de la distribution de son film a bel et bien interdit le prévisionnage et met en cause « les nombreux partenaires [de production] qui disposent des droits de diffusion du film [confirmant qu'ils] ne sont pas très friands de l'idée de rendre le film accessible via d'autres moyens de diffusion (aussi réduits soient-ils) »(sic)
C'est là un nouvel obstacle qui semble imposé notamment par les chaînes comme ARTE alors que d'autres diffuseurs et des journalistes ne peuvent pas tout voir en salles et paient pour avoir un accès professionnel durant l'année. Il deviendra plus lourd de demander à chacun un lien pour son film.
L'ensemble du palmarès est à découvrir sur Palmarès - Festival international du court-métrage