L’ange déchu
Comédien qui arpente les séries de la VRT et pas mal de films d’auteurs (Dagen Zonder Lief, Bullhead, Borgman), Jeroen Perceval a une gueule de petite frappe et souvent des rôles de méchants hargneux ou de paumés idiots. Mais en 2015, pour ses premiers pas derrière la caméra, il réalisait un premier court-métrage assez étonnant, entièrement tourné depuis le point de vue d’un enfant pris dans un engrenage de violence qui l’emmenait à côtoyer l’abîme. August se révélait être un réalisateur sensible et audacieux. Avec Dealer, Perceval se penche à nouveau sur l’enfance, son innocence et les violences qui la maltraitent pour réaliser un premier long-métrage qui plonge, cette fois, totalement dans les noirceurs de l’abîme. Et interroger son métier de comédien.