Nouvelle rubrique pour les nouvelles tendances que notre cinéma développe : autoproductions, emploi du numérique DV ou HD, films hybrides : pellicule argentique S16/HD avec inserts en S8 (noir et blanc avec grain), diffusion des films via le DVD, bref les mille et un chemins que notre cinéma emprunte et bricole pour affronter un avenir qui s'annonce plus précaire que prévu. Un cinéma qui, à ses risques et périls, peut faire éclore un néo-réalisme, respecter les normes « dogma », lancer un néo-underground, une postmodernité des genres (thriller ou fantastique) mais aussi se lancer dans des dérives : le ciné-clip (fourre-tout de l'imagerie… Lire l'article
Le cinéma numérique
Le développement du cinéma numérique dans toute la chaîne cinématographique - de la pré à la post-production -semble bien irréversible dans les années à venir (la pellicule argentique étant amenée à se marginaliser, à jouer le même rôle que le Super 8 aujourd'hui). Depuis le 16 mai 2002, la fabrication du second épisode de Star Wars, l'Attaque des clones de George Lucas nous en a montré le processus: la chaîne numérique a été utilisée de bout en bout et le film diffusé dans le nouveau format (94 salles l'ont diffusé dans le monde). Malgré les nombreux obstacles qu'il…
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Le Tax shelter, cela fait des années qu'on nous en parle comme de la baguette magique qui va transformer le cinéma belge, exception culturelle, en industrie d'exportation. En permettant aux investisseurs privés de déduire de leur base imposable les sommes investies dans un projet audiovisuel, on fait d'un placement dans le cinéma une opération fiscalement attrayante pour les entreprises. Après de longues discussions, une loi sur le principe voyait enfin le jour le 2 août 2002. Il restait à définir les modalités précises d'application. A nouveau, les négociations et les tergiversations ont repris jusqu'à l'Arrêté royal du 3 mai 2003. Ouf, juste avant les… Lire l'article
« Sans eux, je n'aurais jamais eu confiance en moi »
Si Jasna Krajinovic a décidé un jour de pousser la porte de Dérives, c'est parce que l'univers des frères Dardenne l'émouvait et l'inspirait, elle qui privilégie aussi, dans son cinéma, l'humain et le retour aux racines, à la terre, au territoire. Son premier long métrage, « Saya et Mira, rêves perdus », n'aurait sans doute pas pu se faire sans les précieux conseils des Dardenne, et surtout sans leur soutien, moral, financier et technique, à travers cette asbl qu'ils dirigent depuis plus de vingt ans. Une asbl qui, selon la réalisatrice d'origine slovène, se veut « à…
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Dérives asbl : L'atelier des frères Dardenne
Une maison ancienne bâtie sur un quai de Meuse en plein centre de Liège abrite les locaux de travail des frères Dardenne. Au premier étage sont installés Les Films du Fleuve, la société productrice de longs métrages de fiction, dont les films de Luc et Jean-Pierre, et au rez-de-chaussée se trouve Dérives, l'atelier de production qui est essentiellement spécialisé dans le documentaire. Face à moi, Jean-Pierre Dardenne me parle de cet atelier qui marque véritablement leur vie. Derrière lui, par la fenêtre de la salle de réunion, je regarde couler ce fleuve que le bateau de Léon…
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L'atelier Graphoui est particulier à plusieurs niveaux. Il s'adresse à tous, s'ouvre à une perspective plus large du cinéma que le film d'animation de ses débuts, mais est surtout spécial par ses différents aspects : l'atelier de production, le Centre d'Expression et de Créativité, mais aussi, et c'est ça qui le met dans une catégorie à part, l'ONG. Trois facettes d'une même association, trois subsides différents pour former un tout complémentaire. Donner un moyen d'expression à ceux qui en ont besoin, former aux techniques de l'animation, tenter le pari du documentaire de création, le tout entouré d'un atelier… Lire l'article
L'Atelier Jeunes Cinéastes, l'AJC en abrégé et au féminin, existe depuis 1977. A l'origine, elle produisait et co-produisait des courts-métrages en pellicule à des coûts de production très bas. Ses objectifs pouvaient se résumer comme suit : liberté de création, autonomie et implication des réalisateurs et des techniciens, défense d'un point de vue personnel, rencontres et synergie au sein de l'atelier. En 1998, un tournant s'opère dans la politique de l'AJC.
Plus radicale, elle décide de ne plus produire que des films en dv ou en dv cam sans aucun apports financiers extérieurs. Qualifiée de "no budget", elle parie sur le bénévolat…
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L'atelier des projets fous
Parmi tous les ateliers de production que nous vous faisons découvrir mois après mois au fil de cette série, Caméra enfants admis occupe, à plus d'un titre, une place à part. Tout d'abord, il s'adresse de manière privilégiée (mais non exclusive) aux enfants, et de préférence, aux enfants des milieux défavorisés. Ensuite, au suivi de projets individuels, l'association préfère de loin la création collective et le travail en groupe (mais là non plus ce n'est pas exhaustif). Enfin, l'atelier produit exclusivement des films d'animation qui portent sur le monde un regard engagé. Cela ne l'empêche…
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C'est fait. Le rêve est devenu réalité. Le Tax shelter a été adopté lors du dernier conseil des ministres et sera d'application dès l'exercice fiscal 2004 (donc pour les revenus de cette année). Espérons que ce financement par la défiscalisation apporte une bouffée d'oxygène à notre cinéma et lui permette de poursuivre une trajectoire singulière qui sans cela risquait de n'être qu'un feu de paille. Sur le plan européen, cela bouge aussi. Les Quinze pays de l'Union viennent, en effet, de monter au créneau pour défendre un cinéma qui est l'image de l'identité culturelle de chacun d'entre eux face au rouleau… Lire l'article
Le Groupe Socialiste d'Action et de Réflexion sur l'Audiovisuel (GSARA) n'est pas un atelier de production comme les autres : né en 1976 comme association d'Education Permanente, il s'est dès le départ donné pour objectif de travailler dans le champ de l'action sociale, en soutenant des projets d'origine associative, en participant à la réflexion sur le statut de l'image et en proposant aux demandeurs d'emploi des formations aux différentes techniques de l'image.
Plus qu'un atelier, le GSARA se présente donc comme une véritable plate-forme "d'action et de réflexion" sur tout ce qui concerne "l'audiovisuel" - une fenêtre sur le monde, ses citoyens…
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Cinergie : Pourquoi es-tu passé du 35mm d'Un Honnête commerçant à l'emploi de la DV-cam pour La Couleur des mots, ton second long métrage ?
Philippe Blasband : Tout d'abord c'est un film d'une heure, ce qui est déjà une des libertés qu'offre la DV que de permettre à un film d'avoir la durée qui lui convient.Mon fils aîné a un handicap, la dysphasie. Le film suit le trajet d'une femme (jouée par Aylin Yay, ma femme) qui suit la journée d'une dysphasique. C'est un sujet très spécifique, relativement douloureux et, surtout, un sujet dont je ne supporterais que très difficilement des critiques externes.…
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Aucune technique n'est neutre. Elle implique de nouvelles conceptions esthétiques. Celle du dispositif numérique est en accord évident avec le minimalisme qui prévaut dans d'autres disciplines artistiques de la postmodernité bien que ses effets puissent aller dans des sens divers. Nous vous avons parlé d'une définition plus grande dans les basses lumières, de rapports différents entre le net et le flou, d'une équipe réduite qui implique une plus grande mobilité de l'usage de la caméra un minimum de pression sur le tournage et une plus grande proximité du réalisateur avec ses interprètes. On peut y ajouter l'avantage de pouvoir opérer…
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Le CBA est ce qu'on appelle un atelier d'accueil. Son rôle, pourtant, ne se limite pas à l'accueil de réalisateurs déboussolés qui ne savent à quelle porte frapper : le CBA, c'est bien plus que cela - de l'aide au financement à la promotion, l'atelier ne brûle aucune étape, s'enquiert d'aider, du début à la fin, les cinéastes porteurs d'un projet ambitieux et créatif. Mieux qu'une maman poule, le CBA incarne le partenaire privilégié de tout réalisateur, chevronné ou débutant. Un cas unique dans le paysage cinématographique belge. Visite des lieux et rencontre avec les concernés.
Pour trouver les bureaux…
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De qui, de quoi, où ça ? Une enroule ? Pas du tout ! Mais qui l'eût cru lors de leur création ? Fondés il y a un quart de siècle et subsidiés en partie par les pouvoirs publics francophones, les ateliers d'accueil et de production sont devenus des lieux où les films et vidéos à petit budget peuvent être réalisés rapidement grâce à la souplesse des structures mises en place. Vingt-cinq ans déjà ! Bon anniversaire ! De la pré production à la diffusion en festival, à la télé voire même en salle, en passant par la post-production, les ateliers équipés de matériel léger,… Lire l'article
Le monstre du Loch Ness du cinéma belge sort la tête de l'eau
Le mardi 2 juillet dernier, à l'initiative de l'ARRF (la jeune Association des Réalisateurs et Réalisatrices de Films), s'est tenue à l'ULB une rencontre d'information et de réflexion sur le thème: Le Tax Shelter en Belgique: quelles perspectives? quels enjeux? Un panel d'intervenants de qualité avait été réunis pour la circonstance, à savoir: le sénateur Philippe MONFILS, auteur du projet de loi; Patrick QUINET, producteur et président de l'UPFF; Ariane JOACHIMOWICZ, avocate spécialiste de l'audiovisuel; Olivier HEGER, assureur expert en audiovisuel; Gilles de HALLEUX,…
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