Cinq ans de chaînes sans voir le jour.
Depuis 1988, pour le spectateur lambda, un autiste est un personnage lunaire tragi-comique, une sorte de singe savant très pratique pour gagner des fortunes au casino et pour compter les bretzels tombés à terre. Un Oscar du meilleur acteur plus tard, et le Raymond Babbit popularisé par Dustin Hoffman dans Rain Man est devenu le porte-étendard des autistes du monde entier, une vision romancée et quelque peu réductrice. La réalité évidemment, est loin d’être aussi simple et farfelue.