Vitrine mondiale du court métrage, le Festival a vécu son 37e opus dans la foulée des drames du début d’année. L’ombre de Charlie Hebdo a plané sur ce lieu culte où la liberté d’expression est sauvegardée et reste une des caractéristiques du genre : le court métrage est probablement l’art le plus libre qui soit.
La multitude de films en provenance de la terre entière sont réalisés, pour la plupart, avec la fortune de la passion et du regroupement d’amis. Si certains bénéficient d’aides territoriales et de coproductions en numéraire ou en industrie, beaucoup résultent du mélange d’énergie d’une équipe et des moyens du bord. L’effervescence du cinéma africain trouve chaque année plus qu’un droit de cité au festival ; des pays comme le Ghana, la Malaisie ou la Macédoine ont eu la chance d’avoir un représentant parmi les quelques 400 films montrés au public sur les 8.000 disponibles pour les professionnels.