Adoption, Mode d’Emploi
En 2016, dans Réparer les Vivants, la réalisatrice Katell Quillévéré filmait l’odyssée d’un cœur humain, de ses dernières heures dans la poitrine d’un jeune homme en pleine santé jusqu’à sa transplantation dans le corps d’une femme malade, en passant par l’accident qui coûta la vie à son propriétaire. Elle illustrait, au passage, les états d’âme et les dilemmes des familles, des docteurs et des employés administratifs chargés de trouver un bénéficiaire… Aujourd’hui, le deuxième long-métrage de Jeanne Herry (après Elle l’Adore en 2014) se construit sur une structure quasi-identique, entre tragédies et joies humaines et dilemmes administratifs. À la place du cheminement d’un cœur, il s’agit cette fois de suivre le destin d’un nouveau-né, provisoirement prénommé Théo, abandonné à la naissance et qui se retrouve, dès son premier cri, emporté dans le tourbillon du processus d’adoption.