« Est-ce que ça a encore du sens de faire du cinéma, de polluer comme ça pour faire des films, étant donné ce qu’il se passe dans le monde ? »
Depuis quelques années, dans une ère où les enjeux climatiques alertent de plus en plus, l’impact environnemental de la production cinématographique pose question.
D’après les chiffres rapportés dans un reportage de TF1 publié en octobre 2022 « Cantines bio et cantines recyclables, comment le cinéma tente de réduire son empreinte carbone ? », un film d’action hollywoodien, tel que « Mission Impossible : Fallout » par le réalisateur Christopher McQuarrie tourné à Paris en 2017, aurait produit entre 3000 et 5000 tonnes de CO2. Du côté du cinéma belge francophone, Bénédicte Linard, ministre de la culture, parle d’une moyenne de 63 tonnes émises par film. Les chiffres ne laissent aucun doute, l’industrie du cinéma pollue énormément.