Les portes du pénitencier
1989, Washington. Trois jeunes musiciens dont le groupe de rock bat de l’aile avant même d’avoir décollé, George (Rupert Evans, le chanteur), Max (Kenny Doughty, le guitariste) et Ricky (Joseph Kennedy, le batteur) paient leurs factures en travaillant comme cuisiniers dans un asile psychiatrique de haute sécurité. Max et Ricky étant particulièrement immatures, George, poussé par sa petite amie, est sur le point de leur annoncer qu’il quitte le groupe. L’animosité entre les trois amis est à son comble. Le bâtiment dans lequel ils travaillent est un gigantesque bunker dont la cuisine est séparée du foyer principal par une grande plaque de plexiglas infranchissable. La plupart des pensionnaires sont de dangereux aliénés criminels, ayant tous du sang sur les mains et une araignée au plafond. George est le chef cuisinier et chaque jour, il s’efforce de préparer des menus de qualité et d’être courtois envers la ribambelle de mabouls qui le dévisagent lorsqu’ils font la file pour le repas. Grâce aux calmants qu’on leur administre quotidiennement, les détenus sont dociles, mais l’un d’entre eux, Harry Green (Richard Brake), un colosse au regard menaçant, a le don de mettre George mal à l’aise.