Au sortir d'un générique digne d'une fiction d'épouvante, le film s'ouvre sur un homme d'une cinquantaine d'années, tout de noir vêtu. Il s'appuie sur sa canne en claudiquant et traverse une forêt au vert profond. Un cadavre de rapace arrête son pas. Il le ramasse, le fourre dans un sac en plastique, puis continue son chemin. Les divers plans de caméra dont une vertigineuse plongée du haut d'un arbre ne laisse aucun doute quant à la mise en scène de la situation, le ton est donné : Martin uit den Bogaard est un personnage et ce documentaire, son aventure.