Les quatre fantastiques
Des films de super-héros, nous en mangeons à toutes les sauces depuis vingt ans, mais rares sont ceux qui proposent encore autre chose qu’une routine formatée. Loin semble l’époque où un Richard Donner, un Tim Burton, un Sam Raimi ou un Christopher Nolan injectaient un peu de personnalité ainsi qu’un véritable point de vue dans les aventures de leurs justiciers en collants. Néanmoins, une bonne surprise récente venait d’Italie : en 2015, avec l’étonnant On l’appelle Jeeg Robot, Gabriele Mainetti se réappropriait le genre avec deux sous et une belle ambition. Pour son deuxième film, il remet le paquet avec un grand barnum (et un budget bien plus conséquent) qui lui permet de continuer sa réflexion sur la condition surhumaine.