Une affaire de bonnes volontés
Après avoir animé, pendant plus de 35 ans, l’incontournable Festival International du Film Fantastique (de science-fiction et de thriller) de Bruxelles (le BIFFF pour les intimes), Freddy Bozzo, raccrochait les gants en 2018. C’était une de ses figures emblématiques, appréciée de tous pour son impeccable professionnalisme, son abord d’une profonde gentillesse, et un enthousiasme qu’il sait communiquer comme personne. La relève étant assurée, il pouvait enfin goûter aux joies de la retraite, du moins le croyait-on. Mais, c’était mal connaître cette infatigable boule d’énergie. Aujourd’hui, il réapparaît aux commandes d’un nouveau festival, consacré au cinéma japonais. La première édition a lieu du 17 au 24 septembre à Bruxelles, à l’espace Lumen et à Tour et Taxis. Un festival tout en présentiel et cela à une période particulièrement difficile, marquée par le COVID et ses conséquences particulièrement rudes pour le monde de la culture. Pas de quoi miner l’enthousiasme de ce frénétique lanceur de projets et de la petite équipe de bénévoles qui l’entoure. Nous sommes donc allés à sa rencontre en cette occasion, en commençant par lui demander d’expliquer les raisons de son come-back.