La bonne poire
Lieve est aide-soignante à domicile. Chaque jour, elle fait sa tournée chez ses patients, des personnes âgées. Chez Jeanine et François Magermans, elle trouve une fois de plus François à terre, le dos coincé. Son épouse n’a plus la force de le relever. François, qui a tendance à refuser de prendre ses médicaments pour le cœur et qui devrait rester assis, s’éreinte à réparer une vieille horloge, mais il lui manque une pièce pour terminer le travail. Malgré les 22 patients à qui elle doit rendre visite aujourd’hui, Lieve se laisse convaincre par Jeanine (à qui elle ne peut rien refuser) de passer chez le quincaillier pour trouver la pièce adéquate.

Sur le chemin du village, Lieve, sur son petit vélomoteur qui ne roule pas très vite, est abordée par Zoë, une collègue qui semble plus préoccupée par son smartphone et son temps libre que par sa vocation. Zoë se permet de donner des conseils à sa collègue tout en la complimentant avec une condescendance répugnante, mais réussit néanmoins à refiler à Lieve ses patients pour la journée, en plus de la masse de travail déjà très chargée que cette dernière doit accomplir. Une fois de plus, la jeune femme ne sait pas refuser de rendre un service, même si elle se rend compte que sa collègue, tout comme ses patients, abusent trop souvent de sa gentillesse et de sa bonne volonté.









